Pourquoile Tout est plus que la Somme de ses parties ? - Pour une approche scientifique de l'Émergence - E-Book - L'ensemble des activitĂ©s scientifiques qui se sont dĂ©veloppĂ©es dans les pays occidentaux depuis Descartes, repose sur une rĂ©duction du complexe au simple. Cette dĂ©marche s'est d'abord avĂ©rĂ©e efficace mais, dans bien des domaines, elle a maintenant
Download Free PDFDownload Free PDFDownload Free PDFDrogues, santé et société, 2007Sylvia KairouzThis PaperA short summary of this paper37 Full PDFs related to this paperDownloadPDF Pack
Parexemple la somme des cellules qui contiennent le chiffre 100. Ou la somme des nombres inférieurs à 1000 Dans ce cas, vous avez besoin uniquement des deux premiers arguments de la fonction SOMME.SI, c'est à dire plage_de_cellules et condition_a_remplir. Le troisiÚme argument (plage_a_additionner) ne sera pas utilisé. Voici quelques exemples:
Dans le secteur de l’immobilier, il y a plusieurs types de contrats qui encadrent les opĂ©rations d’achats et de ventes. Ces contrats permettent aux sociĂ©tĂ©s ainsi qu’aux particuliers de sĂ©curiser les transactions. Le contrat de vente Ă  terme permet Ă  l’acheteur de payer en espĂšces une partie du prix de vente ainsi que des mensualitĂ©s complĂ©mentaires. L’acquisition immobiliĂšre en vente Ă  terme DĂ©finition La vente Ă  terme vous permet de faire une transaction immobiliĂšre sans pour autant rĂ©gler la totalitĂ© du prix bien pendant la signature de l’acte de vente. Dans une vente Ă  terme, l’acheteur verse au vendeur une certaine somme Ă  la signature ce qu’on appelle bouquet, et payer le montant restant, en versant des mensualitĂ©s. Les deux parties vont convenir Ă  l’avance d’une durĂ©e sur laquelle il peut Ă©taler le paiement, convenir du montant des versements ainsi que de la frĂ©quence. Comme toute acquisition immobiliĂšre, la vente Ă  terme est conclue devant un notaire qui va authentifier l’acte de vente. Le contrat de vente que le notaire va Ă©tablir doit comprendre une clause rĂ©solutoire qui permet de protĂ©ger le vendeur d’un Ă©ventuel dĂ©faut de paiement. En effet, vous devez savoir qu’un manquement au paiement d’une mensualitĂ© pourrait entraĂźner l’annulation purement et simplement de la vente. Dans ce cas, le vendeur se verra restituer son bien dans son Ă©tat original et il pourra conserver toutes les mensualitĂ©s qu’i a dĂ©jĂ  perçues. DiffĂ©rence entre vente Ă  terme et viager La vente Ă  terme se rapproche beaucoup avec le recours Ă  une somme payĂ©e en espĂšce ainsi que des mensualitĂ©s qui s’étalent sur plusieurs annĂ©es. Le point qui les diffĂ©rencie se trouve dans le dĂ©cĂšs du vendeur qui ne rentre pas en ligne de compte. En ne tenant pas compte de cet alĂ©a, qui reste toujours imprĂ©visible, la vente Ă  terme se prĂ©sente toujours comme la solution la plus sure et la plus lisible. Elle est Ă©galement diffĂ©rente du viager par ses caractĂ©ristiques de rentes. À l’inverse de celles d’une acquisition immobiliĂšre en viager Les mensualitĂ©s de vente Ă  terme ne sont pas dictĂ©es par l’État, Leur nombre se dĂ©fini par avance et n’a aucun rapport avec la mort du vendeur, Elles peuvent ĂȘtre indexĂ©es sur l’indice du coĂ»t de la construction si c’est prĂ©vu par le contrat. Elles pourront ĂȘtre revalorisĂ©es. Vente Ă  terme et achat immobilier les deux choix possibles En ce qui concerne l’achat immobilier, il y a deux types de vente Ă  terme la vente Ă  terme libre et celle qui est occupĂ©e. La vente Ă  terme libre Pour ce qui est d’un achat immobilier avec un contrat de vente Ă  terme libre, l’acheteur du bien immobilier va en disposer pleinement depuis la signature de l’acte authentique de vente et sans payer le vendeur. Le paiement se fera uniquement Ă  terme. L’acheteur est considĂ©rĂ© comme le seul et l’unique proprio et peut dĂ©cider de quoi en faire y habiter, le louer, etc. De son cĂŽtĂ©, le vendeur va perdre ses droits sur le bien, il n’est plus propriĂ©taire et devra le libĂ©rer. Parce qu’il n’est plus propriĂ©taire, il n’aura plus aucune charge et plus d’impĂŽt sur le logement. La vente Ă  terme occupĂ©e Dans ce cas, le vendeur peut s’attribuer le Droit d’Usage et d’Habitation DUH afin de toujours occuper son domicile une fois la vente conclue. C’est ce qu’on appelle vente Ă  terme occupĂ©e. Le vendeur peut choisir d’habiter sa maison jusqu’à sa mort, comme dans un viager, ou de dĂ©finir une durĂ©e spĂ©cifique. La rĂ©partition des charges ainsi que des impĂŽts seront les mĂȘmes que pour le viager. Le vendeur habitant dans la maison restera responsable des charges courantes ainsi que de la taxe du domicile. L’acquĂ©reur prendra en charge des travaux importants et de la taxe fonciĂšre. Il est possible de calculer votre taux d’endettement maximum grĂące Ă  des simulateurs en ligne et veiller Ă  ce qu’il ne dĂ©passe pas les 35 % requis. Calculer sa vente Ă  terme Pour calculer sa vente Ă  terme, vous devez d’abord vous accorder sur la valeur du bien, donc son prix de base. Comme pour chaque vente immobiliĂšre, la valeur du bien devra Ă©tĂ© estimĂ© sĂ©rieusement. Suivant le type de vente Ă  terme libre ou occupĂ© par le vendeur ou par un tiers, le prix du bien sera influencĂ© par Une prĂ©rogative d’usage et de logement qui est assimilable Ă  un loyer rĂ©servĂ© au vendeur ; Une prĂ©rogative d’usufruit pour un bien louĂ© ; La somme totale pour ces droits sera dĂ©duite de la valeur du bien. Cela donnera le prix de vente que vous devez ensuite dĂ©couper en bouquet et mensualitĂ©s. Verser le bouquet Le bouquet est la partie du prix de vente du bien que vous allez payer en espĂšce au moment de la vente chez le notaire. Le montant pour ce bouquet sera fixĂ© librement par le vendeur. Il pourra aller de 0 % Ă  100 % du prix de vente du bien. Il y a des vendeurs qui font une vente Ă  terme sans bouquet. En gĂ©nĂ©ral, le bouquet est sujet Ă  des nĂ©gociations entre les besoins du vendeur ainsi que les capacitĂ©s de l’acheteur. Calculer les mensualitĂ©s Il est indispensable de bien vĂ©rifier les mensualitĂ©s Ă  l’avance ainsi que les garanties permettant au vendeur de voir son bien payĂ© complĂštement, et ce mĂȘme dans le cas oĂč son dĂ©cĂšs surviendrait. Pour connaĂźtre le montant qu’il vous reste Ă  payer par les pĂ©riodicitĂ©s, vous devez soustraire le montant qui a Ă©tĂ© payĂ© au comptant au prix de vente du bien. Il est commun d’entendre parler de pĂ©riodicitĂ© au lieu de mensualitĂ©, car vous pouvez payer trimestriellement. Les mensualitĂ©s intĂšgreront gĂ©nĂ©ralement le taux d’intĂ©rĂȘt. Dans la plupart des cas, le taux d’intĂ©rĂȘt sera compris entre 0 Ă  5 %. À titre d’exemple, prenons un bien d’une valeur de 200 000 €. Le vendeur ainsi que l’acquĂ©reur vont s’accorder sur un bouquet de 75 000 € avec un remboursement du reste Ă  payer sur 10 ans avec un versement tous les mois. Votre taux d’intĂ©rĂȘt est de 1 %. La somme de 125 000 € restant sera payĂ©e par une mensualitĂ© de 1100 € sur 10 ans. Frais de notaire Dans une vente Ă  terme, il faut obligatoirement se faire accompagner par un notaire pour attester de la lĂ©galitĂ© de la transaction. Il va rĂ©diger l’acte de vente Ă  terme et organiser la signature du compromis de vente. Dans le cadre d’une vente Ă  terme, l’acquĂ©reur doit se libĂ©rer de droits de mutualisation qui sont des frais de notaire. Ils ne sont pas pareils dans le cas d’une vente Ă  terme libre et une vente Ă  terme occupĂ©e. Pour une vente Ă  terme libre, les frais du notaire Ă©quivalent Ă  un pourcentage de la valeur du bien suivant une grille bien dĂ©finie. Pour une valeur de 0 Ă  6500 € 3,945 % ; De 6500 Ă  17 000 € 1,627 % ; De 17 000 Ă  60 000 € 1,085 % Au-delĂ  de 60 000 € 0,814 %. Notons que pour une vente Ă  terme occupĂ©e, la valeur du bien diminuĂ©e d’une indemnitĂ© d’occupation, ce qui diminuera le prix des frais de notaire.

Réponsesà la question: Quel est le terme allemand, le tout est plus grand que la somme de ses parties?

ï»żComme ces exemples l'illustrent, [...] nous croyons que le tout est plus grand que la somme de ses parties lorsque nous mobilisons [...]toutes nos capacitĂ©s de prestataire [...]de services financiers intĂ©grĂ©s. As these examples [...] illustrate, we believe the whole is greater than the sum of the parts when we leverage our [...]full capability as an integrated financial services provider. Cette dĂ©marche novatrice pour des soins de santĂ© collaboratifs au [...] Canada prouve que le tout est plus grand que la somme de ses parties. It is a groundbreaking approach to health-care collaboration in Canada that [...] certainly proves that the whole is bigger than the sum of its parts. L'Ă©conomie des rĂ©seaux nous enseigne que, dans le cas [...] des marchĂ©s, le tout est plus grand que la somme de ses parties. Network economics tells us [...] that, with markets, the whole is greater than the sum of the parts. Il s'agit vĂ©ritablement d'une [...] situation oĂč l'on dit que le tout est plus grand que la somme de ses parties, et notre confĂ©rence l'a [...]clairement [...]dĂ©montrĂ©, en prĂ©sentant diverses initiatives conjointes, et j'aimerais maintenant vous parler de quelques-unes d'entre elles. It really is a situation where the whole is greater than the sum of its parts, and that became clear [...]at our conference, where [...]we heard about various joint initiatives, and I would like to tell you about some of them. Enfin, la mise sur pied de centres rĂ©gionaux des opĂ©rations interarmĂ©es CROI a permis de placer du personnel hautement qualifiĂ© dans l' œil de la tempĂȘte d'information » pour scruter l'horizon incertain des donnĂ©es Ă  la recherche de la moindre lueur de renseignement [...] numĂ©rique et assembler les divers Ă©lĂ©ments dans [...] l'espoir que le tout ainsi obtenu soit plus grand que la somme de ses parties. Finally, the creation of Regional Joint Operation Centres RJOC has placed highly skilled personnel in the 'eye of the information storm,' earnestly searching the unsettled data horizon for glimmers of [...] digital intelligence, and fusing individual [...] bits in hopes that the assembled whole will be greater than the sum of its parts. Le chaos et la complexitĂ© rĂ©cemment dĂ©signĂ©s par certains scientifiques et [...] philosophes comme chaoplexitĂ© [...] » suggĂšrent cependant qu'un tout est plus grand que la somme de ses parties - que les relations entre les parties doivent [...]ĂȘtre incluses dans notre comprĂ©hension. What chaos and complexity recently articulated by some [...] scientist/philosophers as [...] chaoplexity is that the whole is greater than the sum of its parts - that relationships between parts must be included [...]in our understanding. Chaque recommandation est indispensable pour faire [...] du systĂšme un tout plus grand que la somme de ses parties, et non plus petit, comme cela a parfois Ă©tĂ© le cas. Each is individually vital to make the system greater than the sum of its parts, not smaller as has sometimes been the case. C'est lĂ  une chose peut-ĂȘtre plus fondamentale dans son ensemble que la somme de ses diffĂ©rentes parties. That is something perhaps more fundamental in its totality than the sum of all its individual parts. La valeur ajoutĂ©e [...] d'une telle approche est de considĂ©rer que le tout vaut plus que la somme de ses diffĂ©rentes composantes. The added value of an integrated approach is that the whole is more than the sum of its parts. C'est comme les piĂšces d'un puzzle qui, une fois assemblĂ©es, donnent une image plus grande que la somme de ses parties. It is like the pieces of a jigsaw fitting together and the final picture being greater than the sum of its parts. Cela crĂ©e au Canada des synergies qui font en sorte [...] que notre pays est bien plus que la somme de ses parties. That provides synergies in Canada, [...] which allow Canada to be better than the sum of its parts. Il faut donc [...] examiner cela de plus prĂšs au lieu de simplement postuler que le tout n'est rien d'autre que la somme des parties. So we really need to look carefully at that before just assuming that the whole is more than the sum of its parts. R. Lorsque j'ai joint le Partenariat l'automne dernier, mon premier objectif Ă©tait de comprendre pleinement ce [...] qui se passait, de [...] regarder toutes les piĂšces du casse-tĂȘte et de me demander Y a-t-il un tout ici qui soit plus grand que la somme de ses parties? A. When I joined the Partnership last fall, my first goal [...] was to really [...] understand what was going on, to look at all the puzzle pieces and ask, 'Is there a whole here that is greater than the sum of its parts? Je veux dire par lĂ  que le tout est davantage que la somme de ses parties et qu'en modifiant [...]l'une quelconque d'entre elles [...]on transforme le "tout", c'est-Ă -dire l'institution dans sa globalitĂ©. The whole is more than the sum of its parts, and if any part is modified the [...]entire institution, the 'whole', changes. Ce plan consolidĂ© [...] dĂ©montre que notre tout est supĂ©rieur Ă  la somme de nos parties et que le travail collaboratif [...]de toutes les divisions crĂ©e une valeur [...]supplĂ©mentaire pour l'organisme. This consolidated strategic plan [...] recognizes that we are more than the sum of our parts and that all areas working [...]together create additional value for the enterprise. Le personnel a une attitude positive et optimiste; il a comme devise le tout est plus grand que la somme des parties ». The attitude [...] among staff is a positive and optimistic one, with a motto of "the whole is greater than the sum of its parts. L'ensemble est donc bien plus grand que la somme de ses parties. Thus, the total is more than the sum of the parts. Si les intervenants en promotion de la santĂ© et en prĂ©vention des maladies travaillaient ensemble, ils formeraient un tout beaucoup plus productif que la somme de ses parties. Working together in health promotion and disease prevention, the whole could be so much greater than the sum of the parts," he adds. L'ensemble est meilleur que la somme de ses deux parties. The whole is better than the sum of its two parts. Analyse Pour estimer la valeur d'un bien non marchand dans sa globalitĂ©, par [...] opposition Ă  la variation d'un [...] seul de ses attributs, il faut supposer que la valeur du tout est Ă©gale Ă  la somme de ses parties. Discussion In order to estimate the value of a non-market good in its entirety, as distinct from a [...] change in one of its [...] attributes, it is necessary to assume that the value of the whole is equal to the sum of its parts. S'il est vrai qu'un [...] organisme est plus fort que la somme de ses parties, il est Ă©galement vrai que l'association est grandie par les rĂ©alisations [...]de ses partenaires. While it's true that a strong organization is greater than the sum of its parts, the association is enhanced by the capacity and [...]capability of its partners. Le portail et donc la [...] Commission qui le gĂšre jouera un rĂŽle important et apportera une valeur ajoutĂ©e Ă  la facilitĂ© de recherche de donnĂ©es autrement dit, l'ensemble est plus que la simple somme de ses parties. The portal and therefore the [...] Commission managing it will play an important role and provide an added value to the easiness of finding the data in other words, the whole is more than the mere sum of the parts composing it. Toute ville est bien davantage que la somme de ses parties et ce qui caractĂ©rise le fait urbain, c'est prĂ©cisĂ©ment l'interdĂ©pendance [...]des activitĂ©s, des acteurs [...]et des processus, sociaux, Ă©conomiques et culturels. A town is much more than the sum of its parts, and what characterises the condition of being urban is, in actual fact, the interdependence [...]between its activities, [...]players and processes, whether they are of a social, economic or cultural nature. Les chercheurs ont dĂ©jĂ  fait une dĂ©couverte intĂ©ressante au sujet des huiles [...] essentielles le tout est plus important que la somme des parties. Scientists have already made an interesting discovery [...] about essential oils - the whole is greater than the sum of the parts. Vous serez surpris [...] d'apprendre que les thĂ©ories de l'Ă©mergence prennent appui sur le supposĂ© que le tout est supĂ©rieur Ă  la somme des parties. You may be [...] surprised to learn that emergence theories are based in quantum physics - the whole is more than the sum of its parts. Lieux de culture et d'Ă©change, les Centres culturels de rencontre ont pour vocation de lier la dĂ©marche locale et le plus vaste horizon, d'explorer les diffĂ©rences comme des [...] richesses, de [...] travailler en rĂ©seau, de faire circuler les hommes et les idĂ©es, afin que le tout soit bien plus que la somme des parties », comme l'a [...]si bien Ă©crit Jacques Rigaud. As places for cultural exchange, the aim of these centres is "to associate local processes with a vaster horizon, to explore [...] differences as blessings, to work as a network, [...] to circulate and to exchange ideas, so that the entity be more than the sum of all its parts," as described by Jacques Rigaud. Comme le signalait [...] derniĂšrement le directeur gĂ©nĂ©ral sortant de l'Institut du Dominion, Rudyard Griffiths, si nous n'arrivons pas Ă  relever ce dĂ©fi, nous risquons de perdre quelque chose qui aura des rĂ©percussions pour tous notre capacitĂ© d'imaginer ce que veut dire l'appartenance Ă  une nation qui est beaucoup plus grande que la somme de ses If we are unable to respond to this issue, as the outgoing executive director of the Dominion Institute, Rudyard Griffiths, recently stated, "we stand to lose something that will affect all of us the ability to imagine what it means to belong to a nation that is greater than the sum of its parts.
Leplus grand trail des PyrĂ©nĂ©es propose 6 parcours et 6 courses. Il accueille prĂšs de 6.000 participants. Il faut avoir le cƓur bien
1Nous voudrions aggraver le paradoxe du plus dans le moins en montrant que dans certains cas le plus grand loge dans le plus petit par cette maximisation il n’y a pas de plus grand plus que le tout, la relation se trouvera vĂ©rifiĂ©e. En outre, le regard changera de direction au lieu de descendre du plus vers le moins, du tout Ă  l’élĂ©ment, il s’élĂšvera de l’élĂ©ment au tout [1]. 2DĂšs l’AntiquitĂ©, en Inde comme en GrĂšce, certains philosophes reconnurent deux maniĂšres de concevoir la partie comme Ă©lĂ©ment d’un tout, et comme l’une des expressions du ReutersvĂ€rd, Perspective japonaise n° 274 dda, dessin Ă  la plumeLe concept de partie expressive3En posant l’alternative ou bien le tout rĂ©side dans toutes les parties ou bien il rĂ©side en chacune d’elles prise Ă  part, les philosophes bouddhistes avaient dĂ©gagĂ© le concept de partie expressive, en mĂȘme temps que sa singularitĂ© il existe des parties qui ne font pas que constituer le tout mais qui le re-prĂ©sentent, donc leur sont homologues. La relation logique entre le tout et la partie ne serait par consĂ©quent pas seulement d’opposition. 4À partir de l’Ɠuvre d’Anaxagore et de ses propres recherches biologiques, Aristote fut amenĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir attentivement sur les rapports existant entre le tout et la partie. C’est au Stagirite et non Ă  Anaxagore que l’on doit la distinction-opposition entre les deux types, homĂ©omĂšres et anhomĂ©omĂšres, de parties. Dans De la gĂ©nĂ©ration et de la corruption, Aristote dit Anaxagore [
] pose comme Ă©lĂ©ments les homĂ©omĂšres, par exemple l’os, la chair, la moelle et chacune des autres choses dont la partie est synonyme du tout [2]. » Les synonymes, en effet, sont identiques en nature et en nom, et contenus dans le mĂȘme genre [3]. Un morceau de chair est de la chair, un fragment d’os est de l’os, une goutte de sang est du sang – chair, os, sang sont des parties homĂ©omĂšres, tandis que le morceau d’une main n’est pas une main, ni la partie d’un visage un visage – main et visage sont des parties anhomĂ©omĂšres. On reconnaĂźtra lĂ  l’origine de la distinction, toujours actuelle, entre les tissus et les organes. 5Il est habituel que les Ă©lĂ©ments d’une classe aient un caractĂšre opposĂ© Ă  celui de cette classe une classe d’élĂ©ments concrets, par exemple, n’est pas elle-mĂȘme concrĂšte. Il arrive en revanche que la partie ait le mĂȘme caractĂšre forme et contenu que le tout dont elle fait partie. C’est elle que l’on appelle partie expressive. 6Les scolastiques disposaient de deux locutions pour dĂ©signer deux phĂ©nomĂšnes qui ont assez de points communs pour ĂȘtre confondus mais aussi suffisamment de diffĂ©rences pour devoir ĂȘtre distinguĂ©s. La pars pro toto littĂ©ralement la partie pour le tout » dĂ©signe la partie qui renvoie au tout, la partie qui fait penser au tout, la partie qui symbolise le tout, parce qu’elle en est le fragment ou bien l’image, ou bien encore le simple signe. La pars totalis littĂ©ralement la partie totale » [4] dĂ©signe, quant Ă  elle, la partie du tout qui possĂšde les mĂȘmes propriĂ©tĂ©s que lui ; elle est le tout en miniature. 7La pars totalis, Ă  la diffĂ©rence de la pars pro toto est beaucoup plus qu’une mĂ©tonymie; elle ne renvoie » pas seulement Ă  la totalitĂ©, elle en est le condensĂ©. Une branche de peuplier peut prendre racine, elle vaut pour l’arbre entier, qu’elle reprĂ©sente en miniature – c’est une pars totalis rĂ©elle. Dans l’ordre symbolique, la monade leibnizienne est une pars totalis, un roman ou un cosmogramme, une pars pro partie expressive rĂ©elle8La partie expressive, qui donne en rĂ©duction une reprĂ©sentation de la structure et de la qualitĂ© du tout qui l’inclut est l’exception, et non la rĂšgle. Sur un plan logique, l’équivalence de la partie et du tout ne manque pas de poser problĂšme elle ruine l’axiome euclidien qui veut que le tout soit plus grand que la partie. La partie expressive rĂ©elle manifeste la relation de l’englobement rĂ©ciproque de la partie et du tout la partie contient le tout qui la contient. La goutte d’eau est dans l’ocĂ©an, et l’ocĂ©an est dans la goutte d’eau », disait Guru Nanak, le fondateur du sikhisme. Comprendre ce dans quoi l’on est compris on sait le jeu que Pascal fit subir Ă  ce verbe, par l’étendue l’univers me comprend, par la pensĂ©e je le comprends
 Bien sĂ»r, il y a glissement de sens, d’une comprĂ©hension spatiale Ă  une comprĂ©hension intellectuelle, il n’en reste pas moins vrai que la pensĂ©e reprĂ©sente un englobement rĂ©versif. Mais celui-ci est antĂ©rieur Ă  la pensĂ©e mĂȘme si celle-lĂ  est seule habilitĂ©e Ă  le pars totalis rĂ©elle9 Mais la mer, pour savoir quel en est le goĂ»t, il n’est besoin que d’une gorgĂ©e », Ă©crit A. Soljenitsyne [5]. L’expressivitĂ© de la partie en mathĂ©matiques peut ĂȘtre dĂ©celĂ©e Ă  deux niveaux qui finissent par se confondre celui, Ă©pistĂ©mologique, de la science mĂȘme et celui, ontologique, des objets dont elle s’occupe. Il n’est aucun secteur du continent mathĂ©matique qui ne dĂ©couvre et n’invente l’expressivitĂ© du tout par la partie. En gĂ©omĂ©trie, on appelle scalantes les figures gĂ©omĂ©triques dont les parties ont la mĂȘme forme ou mĂȘme structure que le tout, seule change l’échelle de grandeur. Tel est le cas des courbes paradoxales n’admettant aucune dĂ©rivĂ©e, dites courbes fractales. Quelle que soit l’échelle retenue au dĂ©part, et donc le degrĂ© de prĂ©cision avec lequel on les examine, ces courbes, qui ont la propriĂ©tĂ© d’autosimilaritĂ©, rĂ©pĂštent sur n’importe lequel de leurs fragments leur structure et leur forme d’ensemble ainsi en va-t-il avec la courbe de Peano ou avec le cĂ©lĂšbre flocon de neige » de von Koch. Les mathĂ©maticiens disent de ces courbes, dont la structure locale la partie rĂ©pĂšte la structure globale le tout, qu’elles sont Ă  homothĂ©tie interne » – synonyme jugĂ© plus prĂ©cis que le terme de scalant. La singularitĂ© de ces figures paradoxales dĂ©termine leur mode de construction, par itĂ©ration. 10Contre Euclide, Aristote et toute la tradition, Ă©tait dĂ©sormais posĂ© comme possible le point de vue selon lequel la partie peut ĂȘtre Ă©gale au tout. Le morceau de miroir brisĂ© qui continue de rĂ©flĂ©chir l’image entiĂšre, le fragment de l’aimant cassĂ© qui a les mĂȘmes deux pĂŽles que le tout dont il provient sont les illustrations classiques de cette pars totalis qui possĂšde les mĂȘmes qualitĂ©s que le tout dont elle est extraite. Les hologrammes, construits par la physique, ont la mĂȘme propriĂ©tĂ© d’autosimilaritĂ© que les courbes paradoxales alors qu’un morceau de photographie dĂ©chirĂ©e n’est plus une photographie, un fragment d’hologramme donne l’image de l’hologramme en son entier. 11Pour les sciences, c’est la gĂ©nĂ©ralitĂ© qui est la rĂšgle et la singularitĂ© qui est l’exception. Leibniz aimait Ă  rĂ©pĂ©ter le mot d’Arlequin LĂ -bas, c’est tout comme ici. » L’universalitĂ© des lois physiques rend possible, en sciences, une formidable Ă©conomie de moyens. Puisque l’atome d’hydrogĂšne ici est le mĂȘme que l’atome d’hydrogĂšne, lĂ -bas, qui se convertit en hĂ©lium, dans le Soleil, n’importe quel morceau de matiĂšre peut constituer un Ă©chantillon. Cette notion d’échantillon est intĂ©ressante en connotant Ă  la fois l’étalon de mesure et la partie totale le morceau d’étoffe prĂ©levĂ©e permet de connaĂźtre la qualitĂ© de l’ensemble, elle montre comment la partie peut justement servir d’instrument de mesure pour le tout. Dans les sciences de l’homme, un Ă©chantillon est la partie reprĂ©sentative d’une population donnĂ©e. Une loi mathĂ©matique Ă©nonce mĂȘme qu’un Ă©chantillon de 1 000 personnes suffit Ă  connaĂźtre une population quelle qu’en soit la taille. Ce rĂ©sultat, si contraire Ă  notre intuition il n’est pas nĂ©cessaire de prĂ©lever un Ă©chantillon plus grand aux États-Unis qu’en Suisse, prouve que la logique mĂ©rĂ©ologique celle des relations de la partie au tout ne peut ĂȘtre rĂ©duite aux questions d’ pars pro toto rĂ©elle12Dans le livre qu’il a consacrĂ© Ă  l’artiste Michel Paysant [6], F. Dagognet a montrĂ© comment, Ă  travers l’objet le plus vil d’apparence un morceau d’asphalte, les deux mondes, cosmique et humain, pouvaient ĂȘtre convoquĂ©s. Dans la nouvelle L’Aleph, qui symboliquement donne son nom au recueil, Borges dĂ©finit l’aleph comme l’un des points de l’espace qui contient tous les points, le lieu oĂč se trouvent sans se confondre tous les lieux de l’univers, vus de tous les angles. MĂȘme s’il convient de laisser au champ de la fiction littĂ©raire cette conjonction, le rĂ©el nous offre plusieurs exemples d’englobement du tout par la partie. N’importe quelle pierre porte en elle, sur elle, les traces de l’histoire de l’univers, et c’est parce qu’une seule feuille contient le vĂ©gĂ©tal entier que les bouturages sont possibles. En anthropologie, Marcel Mauss avait dĂ©celĂ© dans le don une partie expressive de la sociĂ©tĂ© primitive, et c’est pourquoi il l’avait appelĂ© fait social total. 13Kant [7] dĂ©jĂ  savait que l’on peut dĂ©terminer l’ñge d’un poisson Ă  l’état de ses Ă©cailles observĂ©es au microscope. La re-prĂ©sentation, comme prĂ©sence redoublĂ©e, n’est pas l’apanage de la pensĂ©e. La matiĂšre peut garder en elle la trace qui l’informe. Ainsi dans des espaces trĂšs rĂ©duits se sont parfois sĂ©dimentĂ©es de trĂšs longues durĂ©es les cernes plus ou moins resserrĂ©s de l’arbre constituent une vĂ©ritable Ă©criture naturelle et l’on peut y lire le climat des annĂ©es, voire des siĂšcles passĂ©s [8]. Les glaces polaires sont des archives sans arrĂȘt empilĂ©es selon l’ordre du temps ; les carottes prĂ©levĂ©es, comme les cernes de l’aubier, illustrent ce fait, loin de la RelativitĂ©, que le temps peut devenir espace. La petitesse de cet espace avec le carottage, nous retrouvons l’idĂ©e d’échantillon n’induit pas l’illisibilitĂ© – au contraire ! 14La cellule, qui est une toute petite partie d’un tout l’organisme, contient dans son noyau, enroulĂ©e dans ses longues molĂ©cules d’ADN, la totalitĂ© du gĂ©notype qui commande Ă  la constitution de ce tout ; de plus, la cellule a les mĂȘmes propriĂ©tĂ©s que l’organisme entier. Les parties sont Ă©ventuellement capables de refaire le tout. Une seule cellule suffit pour constituer l’animal, ainsi que le montre la technique du clonage. Il existe bien d’autres systĂšmes qui illustrent ce paradoxe selon lequel la partie englobe le tout qui l’englobe. En linguistique une phrase d’une langue quelconque est une partie de celle-ci en mĂȘme temps qu’elle la contient tout entiĂšre. En sociologie et en anthropologie l’individu, partie de la sociĂ©tĂ© dont il fait justement partie, la contient toute dans la mesure oĂč il est lui-mĂȘme ĂȘtre social avec sa langue, sa culture, ses rĂšgles et ses normes, etc. Aussi ne sera-t-on pas Ă©tonnĂ© si, vis-Ă -vis du sens, le tout et la partie sont dans un rapport de mutuelle dĂ©termination le tout donne du sens Ă  la partie mais en retour la partie contribue Ă  donner sens au tout. L’homme est un pĂ©pin, l’univers est une pomme », disait Paracelse le contenu est aussi un contenant. Un dicton juif lui fait Ă©cho il y a plus de pommiers dans une pomme que de pommes dans un pommier. Il est donc possible que la partie contienne plus que le tout Giordano Bruno Ă©tait fondĂ© Ă  dire que le minimum est un maximum partie expressive symbolique15G. Bachelard appelait rĂȘverie lilliputienne cette espĂšce de ruse du symbolique qui attrape le tout par la plus petite de ses parties. Puisqu’il n’est pas possible matĂ©riellement de tout avoir, ou bien – ce qui revient au mĂȘme – puisque cette totalitĂ© matĂ©rielle, extensive, est Ă  jamais hors d’atteinte, reste le plus court chemin de la synecdoque qui, par l’extraordinaire ellipse qu’elle reprĂ©sente, nous offre le monde dans une coquille de noix. Quelques rectangles disposĂ©s en croix et marquĂ©s Ă  la craie sur le sol, et l’enfant saute de la terre au ciel presque aussi aisĂ©ment qu’un moineau. L’art, la science, la technique, bref tous les systĂšmes symboliques de connaissance et de maĂźtrise du monde procĂšdent de cette maniĂšre. Pour comprendre la totalitĂ©, il faut commencer par la rĂ©duire – Ă  un signe, un nombre, une image. Condensations extrĂȘmes d’espace et de sens, les symboles permettent Ă  l’ĂȘtre humain d’avoir barre sur les choses au lieu de subir leur infini Ă©parpillement. Ils rendent la totalitĂ© pars totalis symbolique16Un mot et un affect, un signe et un objet peuvent signifier le tout auquel ils ont Ă©tĂ© arrachĂ©s ou dans lequel ils ont Ă©tĂ© placĂ©s. Ce renvoi est au centre de la pensĂ©e primitive », il la dĂ©termine et la colore dans sa mythologie et son rituel. Alors, en effet, que la pensĂ©e scientifique Ă©tablit des distinctions tranchĂ©es entre les diffĂ©rents types de relations tout/partie, la pensĂ©e primitive tend Ă  les assimiler. LĂ©vy-Bruhl a analysĂ© chez les peuples sans Ă©criture le procĂ©dĂ© qu’il appelle participation la croyance selon laquelle la possession de l’image d’une chose confĂšre une puissance sur la chose elle-mĂȘme relĂšve de ce mĂ©canisme de la pensĂ©e. Constamment, spontanĂ©ment, le rĂ©el est mĂ©tonymisĂ©. Dans notre perception empirique du rĂ©el, le tout se compose » de ses parties ; selon la logique de la connaissance, il en est le rĂ©sultat ». La conception mythique n’admet aucune de ces deux relations – elle place le tout et les parties dans une situation d’indiffĂ©rence intellectuelle et rĂ©elle [9] le tout n’a pas de parties, la partie est immĂ©diatement le tout, et possĂšde son efficace. La partie n’est pas une simple dĂ©putation, un vicariat, comme dit Cassirer [10] cette relation est une dĂ©termination rĂ©elle, une corrĂ©lation qui n’est pas comprise gnosĂ©ologiquement mais ontologiquement. C’est sur cette logique associative que reposait le culte des reliques, le plus petit fragment de croix valait pour la croix tout entiĂšre donc pour JĂ©sus, la phalange du saint Ă©tait le saint le partage de la puissance ne la fractionne pas, chacun peut ainsi en avoir sa part et l’avoir tout entiĂšre. L’avantage du signe sur l’objet est de pouvoir ĂȘtre redoublĂ© Ă  l’infini. À la diffĂ©rence du fragment, la parcelle garde l’image du tout dont elle a Ă©tĂ© dĂ©tachĂ©e, et c’est pourquoi, en termes juridiques, elle constitue l’unitĂ© de cadastre, signalĂ©e par une mĂȘme culture ou une mĂȘme utilisation. Et c’est pourquoi dans la liturgie catholique le prĂȘtre est tenu de prendre des prĂ©cautions pour Ă©viter la chute des parcelles des hosties consacrĂ©es. J. Lacan, dans son sĂ©minaire sur La lettre volĂ©e », montre qu’une lettre reste ce qu’elle est, une lettre, mĂȘme lorsqu’elle est mise en petits morceaux ; la matĂ©rialitĂ© du signifiant est plus forte que celle de l’espace. Saint Thomas d’Aquin, en une belle image que reprendra aprĂšs lui Luther, comparait les hosties multipliant Ă  l’infini le corps du Christ aux fragments d’un miroir restituant chacun l’intĂ©gritĂ© des choses visibles. Le corps du Christ est diffractĂ© en une infinitĂ© de petits mondes symboliques d’oĂč la forme ronde des hosties, tout entier prĂ©sent en chacune de ces parties. L’idĂ©e a eu un rĂŽle et un impact politiques de toute premiĂšre importance. Dans le christianisme, l’Église locale est censĂ©e reprĂ©senter et incarner la totalitĂ© de l’Église la partie assure la lieutenance du tout. Semblablement, un Ă©lu de la nation, dans les dĂ©mocraties modernes, est censĂ© reprĂ©senter le peuple tout entier n’y a-t-il pas, par-delĂ  les ruptures, une continuitĂ© du concept de reprĂ©sentation ? 17L’idĂ©e de microcosme est une autre forme prĂ©gnante de la pars totalis symbolique. L’image de l’homme microcosme est courante Ă  la Renaissance aussi bien Marcile Ficin que Pic de La Mirandole lequel dĂ©finissait l’homme comme l’Ɠil du monde » et Paracelse voient dans l’homme l’ĂȘtre universel dans lequel se reflĂšte le Tout. Pour Paracelse, l’homme, univers miniature, est la quintessence, un extrait, un condensĂ©, un concentrĂ©, un rĂ©sumĂ© de l’organisme du monde – son corps est fait de soufre, de sel et de mercure, et son Ăąme obĂ©it aux astres, lesquels influencent les maladies. Entre les organes et les Ă©lĂ©ments du monde minĂ©raux, vĂ©gĂ©taux, animaux existent des correspondances secrĂštes thĂ©orie des signatures. 18En philosophie, l’expressivitĂ© caractĂ©rise les systĂšmes de Leibniz et de Hegel. Comme Plotin figurait le monde intelligible en chaque intelligible, Leibniz voyait dans la monade le microcosme de l’univers. Leibniz dit de la monade qu’elle symbolise avec toutes les autres formes extĂ©rieures Ă  elle, la seule diffĂ©rence venant de la plus ou moins grande clartĂ© avec laquelle cette expression est produite. En fait, selon le principe du continu, la partie n’est mĂȘme plus partie. La totale cohĂ©rence du systĂšme symbolique d’oĂč le rĂȘve d’une caractĂ©ristique universelle doit Ă  son tour exprimer celle de l’univers. 19La philosophie hĂ©gĂ©lienne, en assimilant le logique et l’ontologique, va plus loin encore, en faisant de chaque partie du rĂ©el l’expression de la totalitĂ© du rĂ©el, et de chaque partie du systĂšme, l’expression de la totalitĂ© du systĂšme. Dans la mesure exacte oĂč le systĂšme et la rĂ©alitĂ© s’entre-expriment au sein de l’IdĂ©e, toutes les parties » du systĂšme hĂ©gĂ©lien sont des parties expressives. La Logique, la Philosophie de la Nature et la Philosophie de l’Esprit sont bien les parties de l’EncyclopĂ©die, mais non des parties du systĂšme car ils reprĂ©sentent des moments dans l’autodĂ©veloppement du tout dont chacun lui est homologue. Chaque Ă©tape de ce dĂ©veloppement implique comme pars totalis ce dĂ©veloppement entiĂšrement dĂ©ployĂ©. C’est pourquoi Hegel est Ă  la fois le plus difficile et le plus facile Ă  comprendre de tous les philosophes le plus difficile car sans la perception de l’ensemble aucune partie ne saurait ĂȘtre saisie, et le plus facile parce que le systĂšme entier peut ĂȘtre saisi par n’importe quel fragment, qui fait passage pars pro toto symbolique20On dit que sur la seule surface d’un grain de riz un artiste japonais dessinait les paysages du monde, avec les mers, les montagnes, les riviĂšres et les plaines, et dans les jardins secs des temples de Kyoto un rocher suffit pour figurer une chaĂźne de montagnes tandis que les sillons tracĂ©s dans le gravier soigneusement ratissĂ© renvoient au courant de l’ocĂ©an cosmique. Tout commence, une fois encore, avec la synecdoque du sacrĂ©. Le principe de la participation implique que chaque partie vaut pour le tout de sorte que la relation Ă  une partie arbre, plante, etc. entraĂźne la participation au tout vie, nature, histoire, divinitĂ©, cosmos. On pourrait Ă  ce propos parler d’objet symbolique total – car, de la mĂȘme façon qu’un symbole connote une pluralitĂ© de sens qui en font toute l’ambiguĂŻtĂ© et la richesse, de mĂȘme certains objets rejoignent les directions opposĂ©es du rĂ©el, et traduisent ainsi celui-ci dans sa totalitĂ© symbolique. La prĂ©sence de la totalitĂ© dans l’élĂ©ment le plus humble transmute le regard en vision. Ainsi dans la bouche de Krishna enfant, sa mĂšre dĂ©couvre rien moins que l’univers entier. Une tradition dit que Yashoda se vit elle-mĂȘme dans la bouche de son enfant, le prenant sur ses genoux et lui donnant le sein. 21L’image joue par rapport Ă  l’original le rĂŽle de la partie par rapport au tout elle est un agent de transmission. Et cela explique pourquoi il y a si peu de milieu religieux entre l’iconolĂątrie et l’iconoclastie, entre le dĂ©voilement du sacrĂ© et son dĂ©voiement par l’image. C’est parce qu’ils refusaient l’identification du tout Ă  une partie le veau d’or, une statue, et donc la fragmentation de l’absolu, que MoĂŻse et Mahomet ont fait de l’idolĂątrie un pĂ©chĂ© suprĂȘme. C’est Ă  l’inverse parce qu’ils pensent qu’il n’y a pas d’absolu sans rĂ©vĂ©lation que les hindous ont créé une religion iconolĂątre. 22De tous les signes sacrĂ©s, c’est un mot, un monosyllabe qui est le plus chargĂ© de sens dans toute la tradition indienne. Nulle part, dans aucune culture, le tout, l’infini, l’absolu n’a Ă©tĂ© Ă  ce point rĂ©duit Ă  presque rien. Il est gravĂ© en lettre de pierre sur les murs des temples et inlassablement rĂ©pĂ©tĂ© au cours de priĂšres qui semblent ne devoir finir qu’avec le monde mĂȘme. AUM est le son primordial, d’abord inaudible, qui crĂ©e toute chose ; il est l’essence mĂȘme des VĂ©das, et sa rĂ©citation vaut lecture et connaissance. Il est, disent les Upanishad, l’arc, le moi Ă©tant la flĂšche et Brahma la cible ; il rĂ©unit en lui l’univers entier, ou plus exactement ĂȘtres et choses sont supportĂ©s par lui comme les perles d’un collier sont tenues ensemble par le fil qui les traverse. 23De tous les arts, l’architecture fut, avec la poĂ©sie, celui qui, par excellence, dans toutes les cultures, dĂ©ploya un sens cosmique. La ville, le jardin, le temple, la maison peuvent symboliser l’univers ; mieux, ils symbolisent avec l’univers pour reprendre l’expression alchimique maintes fois utilisĂ©e par Leibniz. La fonction univers de l’architecture ne rĂ©side pas seulement dans son inscription symbolique dans l’espace et le rĂ©seau de correspondances qu’elle tisse, mais dans la genĂšse de sa formation, passage du dĂ©sordre Ă  la forme. La ville Ă©tait un tout qui connotait la totalitĂ©. Par ses tableaux, animĂ©s ou inanimĂ©s, ses sculptures, sa musique, ses parfums, elle Ă©tait Ɠuvre totale. Le mot urbs, ville en latin, tire d’ailleurs peut ĂȘtre son origine d’orbs, l’orbe, le cercle. Dans les sociĂ©tĂ©s les plus diverses, la ville est un rĂ©sumĂ© d’univers. D’oĂč la symbolique universelle du cercle et du carrĂ©. 24La poĂ©sie n’offre pas moins d’exemples que l’architecture le mot n’est-il pas, par excellence, la fixation symbolique d’une totalitĂ© indĂ©finie, sinon infinie, grĂące Ă  la plus radicale des Ă©conomies de moyens ? Car il s’agit toujours de faire piĂšce Ă  la dispersion d’un rĂ©el hors d’atteinte par voie directe. 25Toutes les Ă©popĂ©es – ces vastes poĂšmes de la totalitĂ© – comprennent un Ă©pisode, une image circulaires qui les condensent en les redoublant. Le bouclier d’Achille contient en petit l’Iliade entiĂšre – or l’Iliade contient le monde. La guerre, l’agriculture, le pouvoir et le jeu ont leurs images sur le bouclier d’Achille. Au chant VIII de l’ÉnĂ©ide, Virgile accentuera ces effets de vertige en imaginant sur le bouclier d’ÉnĂ©e des dĂ©tails microscopiques LĂ , une oie d’argent, voletant sous les portiques dorĂ©s, annonçait par ses cris l’arrivĂ©e des Gaulois aux portes de la ville. Les Gaulois se glissaient parmi les buissons et, protĂ©gĂ©s par les tĂ©nĂšbres grĂące Ă  une nuit opaque, ils allaient occuper la citadelle ; leurs cheveux sont d’or, leurs vĂȘtement d’or ; leurs sayons rayĂ©s brillent ; leurs cous de lait sont cerclĂ©s d’or [11]. » 26Dernier exemple, le cinĂ©ma, parce qu’il montre les choses » dĂ©tachĂ©es de leur ensemble, offre l’équivalent de la synecdoque poĂ©tique – un objet peut valoir pour le tout dont il fait et dont il est partie. Ainsi, dans Le CuirassĂ© Potemkine, le lorgnon qui se balance au bout de la vergue renvoie-t-il Ă  son propriĂ©taire, le mĂ©decin de l’équipage, mais, au-delĂ , Ă  la classe dont celui-ci est membre et au systĂšme social qu’il reprĂ©sente. Mais l’objet dĂ©tachĂ©, prĂ©cisĂ©ment, connote la rĂ©volte des marins, la rĂ©volution qui commence – si bien qu’en une seule image d’un objet, qui plus est dĂ©risoire, Eisenstein signifie Ă  la fois l’ordre et la rĂ©volution, le passĂ© et l’avenir, bref le tout de l’histoire. IsolĂ©, l’objet devient le tout. 27Il est possible que l’expressivitĂ© de la partie symbolique repose sur la capacitĂ© du langage de dĂ©border constamment la particularitĂ© de ses Ă©lĂ©ments – mais la perception et le dĂ©sir qui ont une dimension antĂ©prĂ©dicative ont un pouvoir analogue d’amplification. Cette amplification – dont la totalitĂ© constitue Ă  la fois l’élĂ©ment, l’essence et la limite – est au cƓur de n’importe quel systĂšme symbolique, qu’il soit art, science, technique ou langage en gĂ©nĂ©ral. GrĂące Ă  cet extraordinaire moyen, dont aucun autre animal n’est pourvu, nous pouvons, selon les puissantes paroles du poĂšte 28Voir un Monde dans un grain de sable,Et un ciel dans une fleur sauvage,Tenir l’infini dans la paume de la main,Et l’éternitĂ© dans une heure. [12] Notes [1] Cet article reprend et dĂ©veloppe un certain nombre d’indications figurant dans notre travail La TotalitĂ© I, De l’imaginaire au symbolique, Champ Vallon, 1998, p. 565-584. [2] Aristote, De la gĂ©nĂ©ration et de la corruption, 314 a 19, trad. J. Tricot, Vrin, 1971, p. 3. [3] Note de J. Tricot, ibid. [4] L’expression de partie totale figure dans l’opuscule de Leibniz sur l’origine radicale des choses, mais l’idĂ©e est explicite chez Plotin, Ă©crit-il EnnĂ©ades, IV, 2. [5] A. Soljenitsyne, L’Archipel du Goulag, exergue du tome II. [6] F. Dagognet, Michel Paysant, Logique et PoĂ©tique, Éditions Voix Richard Meyer et les Cahiers du regard, 1994. [7] E. Kant, GĂ©ographie, AK IX, 252, trad. coll., Aubier, 1999, p. 162. [8] Le travail de dĂ©chiffrage a donnĂ© naissance Ă  une discipline nouvelle, la dendrochronologie. [9] E. Cassirer, La Philosophie des formes symboliques, tome II, trad., J. Lacoste, Les Éditions de Minuit, 1972, p. 73. [10] Ibid. [11] Virgile, ÉnĂ©ide, trad. M. Rat, Garnier-Flammarion, 1965, p. 186. [12] W. Blake, Augures d’innocence » in ƒuvres, tome II, trad. P. Leyris, Aubier-Flammarion, 1977, p. 152.

Eneffet, partant du principe que l’intelligence collective est un systĂšme, on peut dire que c’est la somme des intelligences individuelles des membres d’une Ă©quipe plus leur relation. Ainsi, ce qui distingue une intelligence collective d’un simple travail collectif, c’est ce dĂ©passement dĂ» Ă  la relation entre les membres du collectif. L’émergence de l’intĂ©rĂȘt pour l

L'ensemble des activitĂ©s scientifiques qui se sont dĂ©veloppĂ©es dans les pays occidentaux depuis Descartes, repose sur une rĂ©duction du complexe au... Lire la suite 39,00 € Neuf Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 24,99 € ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines LivrĂ© chez vous entre le 13 septembre et le 27 septembre L'ensemble des activitĂ©s scientifiques qui se sont dĂ©veloppĂ©es dans les pays occidentaux depuis Descartes, repose sur une rĂ©duction du complexe au simple. Cette dĂ©marche s'est d'abord avĂ©rĂ©e efficace mais, dans bien des domaines, elle a maintenant atteint ses limites. Les systĂšmes possĂšdent des propriĂ©tĂ©s collectives non rĂ©ductibles Ă  celles de leurs Ă©lĂ©ments constitutifs. Ils sont, pour cette raison, appelĂ©s Ă©mergents, ou complexes. Bien que cette notion soit prĂ©sente depuis fort longtemps dans la pensĂ©e philosophique, c'est probablement l'Ă©tude de systĂšmes biomimĂ©tiques en apparence simples, ainsi que celle des rĂ©seaux, qui a permis de donner une dĂ©finition rationnelle, physique, des processus d'Ă©mergence. Le but de ce livre est donc, tout Ă  la fois, d'aborder certains aspects de la science des systĂšmes et de discuter des implications philosophiques de cette nouvelle science. Ce livre n'est donc ni un ouvrage purement scientifique, ni un ouvrage proprement philosophique mais, plutĂŽt, une tentative de montrer comment un changement majeur de paradigme survenu dans la science contemporaine affecte notre approche de problĂšmes philosophiques anciens. Date de parution 01/09/2008 Editeur Collection ISBN 978-2-7056-6737-5 EAN 9782705667375 PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 325 pages Poids Kg Dimensions 15,5 cm × 21,0 cm × 1,8 cm
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Sil'ensemble est plus que la somme des parties, alors la partie que vous ĂȘtes est plus que la partie que vous croyez ĂȘtre. Vivons plus intimement avec cette partie lĂ , explorons la ensemble. Sachez d'emblĂ©e que je n'ai personnellement aucune prĂ©tention de haute qualification dans les fonctionnements de l'individu humain. Seulement, il est
Nous misons sur la coopĂ©ration plutĂŽt que sur la [...] concurrence - parce que le tout est plus que la somme des parties. Kooperation statt Konkurrenz [...] - weil das Ganze mehr ist als nur die Summe aller Teile. Ce groupe [...] variĂ© de personnes est l'illustration parfaite du dicton qui dit que le tout est plus grand que la somme des parties. Diese abwechslungsreiche und [...] individuelle Clique ist das beste Beispiel fĂŒr das Sprichwort Zusammen sind sie noch besser als die Summe der Einzelteile". Et pourtant le tout est ici bien plus que la somme des parties ! Doch ist das Ganze gerade hier mehr als die blosse Summe der einzelnen Teile! Le cœur scientifique de l'IET rĂ©sidera dans ses activitĂ©s [...] d'Ă©ducation, de recherche et d'innovation et dans son aptitude [...] Ă  rassembler les contributions des diffĂ©rents partenaires en une structure unique, un tout plus grand que la somme de ses parties. Die wissenschaftliche Kernaufgabe des ETI wird in der Arbeit in den Bereichen Ausbildung, Forschung und [...] Innovation und in der FĂ€higkeit liegen, BeitrĂ€ge [...] verschiedener Partner/innen zu integrieren und zu einer einheitlichen Struktur zu verschmelzen, die grĂ¶ĂŸer ist als die Summe ihrer Teile. Mais le tout est plus que la somme de ses Ă©lĂ©ments, ce n'est pas un ouvrage dĂ©cousu, mais [...]une nouvelle crĂ©ation issue du [...]pluralisme des formes et de la tradition de l'histoire de la musique et pour en fin de compte exprimer ce que les musiciens aiment et ce qui au plus profond d'eux-mĂȘmes les anime. Doch das Ganze ist mehr als die Summe seiner Teile, ist nicht StĂŒckwerk, sondern bewusste [...]Neuschöpfung aus der Formenvielfalt [...]musikgeschichtlicher Tradition - um letztlich das zum Ausdruck zu bringen, was die Musiker lieben, was im Tiefsten ihres Inneren bewegt. La puissance de notre approche [...] rĂ©side dans le fait que le tout est supĂ©rieur Ă  la somme des parties. Der Vorteil dieses [...] Ansatzes liegt darin, dass das Ganze mehr ist als die Summe seiner Teile. De notre point [...] de vue, la croissance du tout sera plus forte que la somme de ses parties, d'oĂč des dĂ©bouchĂ©s pour nos exportations [...]et des [...]opportunitĂ©s pour nos investissements. Aus unserer Sicht ist das Wachstum des Ganzen grĂ¶ĂŸer als das der Summe seiner Teile, so dass sich AbsatzmĂ€rkte [...]fĂŒr unsere Exporte und [...]Gelegenheiten fĂŒr unsere Investoren ergeben. MatiĂšres Ă  mouler thermoplastiques, qui contiennent a 20 Ă  80 parties en poids d'un polyĂ©ther phĂ©nylĂ©nique, b 1 Ă  20% en poids d'un copolymĂšre Ă  blocs de la formule gĂ©nĂ©rale A-B-A', constituĂ© de deux blocs polyvinylaromatiques A et A' et d'un bloc de caoutchouc partiellement hydrogĂ©nĂ© B, c 0 Ă  70 parties en poids d'un composĂ© polyvinylaromatique et d 0 Ă  [...] 40 parties en poids [...] d'addtifs usuels, oĂč la somme de a Ă  d est Ă©gale Ă  100 parties, en poids, caractĂ©risĂ©es en ce que les poids molĂ©culaires moyens de A et de A' se diffĂ©rencient d'un facteur de 2 Ă  20, le bloc A plus court prĂ©sente un poids [...]molĂ©culaire moyen [...]de 2000 Ă  4000 et les blocs A et A' constituent ensemble 35 Ă  50% en poids de b, 10 Ă  20% en poids des doubles liaisons existant Ă  l'origine sont prĂ©sents dans le bloc B du copolymĂšre Ă  blocs b. Thermoplastische Formmassen, enthaltend a 20 bis 80 eines Polyphenylenethers, b 1 bis 20 eines Blockcopolymeren der allgemeinen Formel A-B-A' aus zwei polyvinylaromatischen Blöcken A und A' und einem teilhydrierten Kautschukblock B, c 0 bis 70 eines Polyvinylaromaten und d 0 [...] bis 40 [...] ĂŒblicher ZusĂ€tze, wobei die Summe aus a bis d 100 ergibt, dadurch gekennzeichnet, daß die mittleren Molekulargewichte von A und A' sich um den Faktor 2 bis 20 unterscheiden, der kĂŒrzere Block A ein mittleres Molekulargewicht [...]von 2000 [...]bis 4000 aufweist und die Blöcke A und A' gemeinsam 35 bis 50 von b ausmachen. im Block B des Blockcopolymerisates b 10 bis 20 der ursprĂŒnglich vorliegenden Doppelbindungen vorhanden sind. Parce que les classes d'actifs jouent [...] des rĂŽles diffĂ©rents au sein d'un portefeuille, le tout est souvent meilleur que la somme des parties. Da die Anlageklassen in einem Portfolio verschiedene [...] Rollen spielen, ist das Ganze, d. h. das Portfolio selbst, oft mehr wert als die Summe der Einzelteile. En application du principe d'Aristote qui veut que [...] La totalitĂ© est plus que la somme des parties », il fut donc dĂ©cidĂ© de crĂ©er un rĂ©seau dont l'objectif serait de proposer aux patients la meilleure solution possible dans le domaine des implants [...]auditifs. Frei nach Aristoteles, dass das Ganze mehr als die Summe seiner Teile ist, beschloss man, ein Netzwerk zu grĂŒnden, das sich zum Ziel setzte, dem Patienten die bestmögliche Lösung im Bereich [...]Hörimplantate anzubieten. Le fait que les membres recommencent Ă  dĂ©velopper de l'Ă©nergie et de la crĂ©ativitĂ© et dĂ©couvrent une joie vĂ©ritable dans la cognition que chacun de nous est partie d'un tout plus grand que la somme de ses composants [...]est un des rĂ©sultats valables du travail d'un groupe d'entraide. Es kann ein Ergebnis der Arbeit in einer [...] Selbsthilfegruppe sein, dass die Mitglieder wieder Energie und KreativitĂ€t entwickeln und die reine Freude entdecken, die aus der Erkenntnis kommt, dass man Teil eines Ganzen ist, das grösser als die Summe seiner Teile ist. Elle repose sur l'idĂ©e [...] sous-jacente que, tout comme dans un orchestre, lorsque l'ensemble travaille Ă  l'unisson, le rĂ©sultat obtenu est Ă  coup sĂ»r supĂ©rieur Ă  celui de la somme des parties. Über 30 Jahre Erfahrung sind in die Gesamtlösung [...] eingeflossen. Die zu Grunde liegende Philosophie besagt Wie bei einem Orchester ergibt das harmonisch zusammenwirkende Ganze mehr als die Summe der einzelnen Elemente. MatĂ©riau frittĂ© Ă  base d'alumine comportant MgO selon une quantitĂ© qui n'est pas plus grande que 1 % en poids Ă  l'exclusion de 0 % en poids, CaO selon une quantitĂ© allant de 0,02 Ă  1 % en poids, SiO2 selon une quantitĂ© allant de 0,02 Ă  1 % en poids et Al2O3 selon une quantitĂ© d'au moins [...] 98 % en poids, ayant [...] un rapport de teneur en SiO2 infĂ©rieur Ă  80 parties en poids sur la base de 100 parties en poids de la somme des poids de MgO, CaO et SiO2, et une distribution cumulative de la dimension de grain Ă  50 pourcent, en diamĂštre, allant de 4 Ă  15 um, un diamĂštre Ă  90 pourcent qui n'est pas plus de trois fois le diamĂštre Ă  50 pourcent, et une porositĂ© qui n'est pas plus grande que 5 %. Sinterkörper auf der Basis von Aluminiumoxid, der MgO in einer Menge von nicht mehr als 1 ausgenommen 0 CaO in einer Menge von 0,02 bis 1 SiO2 in einer Menge von 0,02 bis 1 und Al2O3 in einer Menge von mindestens 98 [...] enthĂ€lt, einen [...] SiO2-Anteil von weniger als 80 Gewichtsteilen bezogen auf 100 Gewichtsteile der Summe des Gewichts von MgO, CaO und SiO2 hat, zu 50 Prozent eine KorngrĂ¶ĂŸensummenverteilung mit einem Durchmesser von 4 bis 15 um besitzt, zu 90 Prozent einen Durchmesser von nicht mehr als dem Dreifachen des zu 50 Prozent vorhandenen Durchmessers besitzt, und eine PorositĂ€t von nicht mehr als 5 % besitzt. Une fois que le propriĂ©taire et le [...] locataire parviennent Ă  [...] un accord ou que le tribunal a dĂ©cidĂ© de la somme Ă  attribuer Ă  chacune des deux parties, c'est l'administrateur [...]qui restituera la caution en consĂ©quence. Falls der Mieter und der Vermieter zu einer [...] Übereinkunft kommen oder ein Gericht festlegt, wie viel jede Seite bekommt, wird der Verwalter die Kaution entsprechend [...]auszahlen. La planification du rĂ©seau RTE-T [...] n'a pas Ă©tĂ© guidĂ©e par de vĂ©ritables objectifs [...] europĂ©ens garantissant que le tout soit supĂ©rieur Ă  la somme des parties. Die TEN-V-Netzplanung wurde nicht vom [...] ursprĂŒnglichen europĂ€ischen Ziel geleitet, d. h. [...] sicherzustellen, dass das Ganze grĂ¶ĂŸer ist als die Summe der Einzelteile. MĂȘme en admettant que certaines parties du rĂ©seau actuel puisse avoir une durĂ©e de vie plus longue, que certaines surfaces agricoles actuellement drainĂ©es ne soit plus conservĂ©es urbanisation, Ă©volution des conditions hydriques du sol, retour Ă  l'Ă©tat naturel de certaines surfaces, il apparaĂźt que la somme investie aujourd'hui pour le maintien et l'entretien [...]des ouvrages d'assainissement reste largement insuffisante Ă  long terme. Selbst wenn man [...] davon ausgeht, dass Teile des heutigen Drainagenetzes eine lĂ€ngere Lebensdauer aufweisen könnten und einige der heute drainierten landwirtschaftlichen FlĂ€chen aufgegeben werden Urbanisierung, Entwicklung des Wasserhaushalts des Bodens, RĂŒckkehr zum natĂŒrlichen Zustand gewisser FlĂ€chen, erweist sich die heute investierte Summe fĂŒr die Bewirtschaftung [...]und den Unterhalt der EntwĂ€sserungsanlagen [...]langfristig als bei weitem nicht genĂŒgend. Il indique que la plus [...] forte critique Ă  l'Ă©gard de ces stratĂ©gies est qu'elles n'Ă©taient guĂšre plus que la somme des parties qui les composaient. In Bezug auf [...] die Strategien sei hauptsĂ€chlich zu bemĂ€ngeln, dass sie nicht viel mehr darstellten als die Summe ihrer Bestandteile. DĂšs lors que, de toute Ă©vidence, la situation de force majeure doit durer au-delĂ  de trente jours ouvrĂ©s pleins, ou bien dĂšs que la situation de force majeure a durĂ© plus de trente jours ouvrĂ©s pleins, chacune des parties est autorisĂ©e Ă  rĂ©silier le contrat, pour [...]autant qu'il soit concernĂ© [...]par le cas de force majeure, par le biais d'une declaration Ă©crite adressĂ©e Ă  l'autre partie. Steht zweifelsfrei fest, daß der Umstand höherer Gewalt ĂŒber dreißig volle Werktage andauern wird, oder hat der Umstand höherer Gewalt bereits lĂ€nger als dreißig volle Werktage angedauert, steht es allen beteiligten Parteien frei, die Vereinbarung, sofern von [...]höherer Gewalt getroffen, [...]mittels einer an die andere Partei adressierten schriftlichen ErklĂ€rung aufzuheben. Suspensions de rĂ©sine de coulĂ©e consistant en A de 40 Ă  80 % en poids d'une substance de charge minĂ©rale, B de 60 Ă  20 % en poids d'un prĂ©curseur organique [...] polymĂ©rissable, contenant un ou [...] plusieurs monomĂšres et, le cas Ă©chĂ©ant, un prĂ©polymĂ©risat, et, C de 0 Ă  5 parties en poids rapportĂ© Ă  la somme de A et B d'un composĂ© organosilicitĂ© polymĂ©risable, en tant qu'agent adhĂ©sif entre la substance de charge minĂ©rale A et le prĂ©curseur organique B, caractĂ©risĂ©es en ce que la substance de charge minĂ©rale A est un mĂ©lange d'au moins deux [...]fractions de particules [...]de substance de charge de taille moyennes, diffĂ©rentes, de particules pour lesquelles le rapport des tailles moyennes des particules, entre les grandes particules et les petites particules de substance de charge, se situe entre 101 et 21 et pour lesquelles le rapport en poids des fractions des grandes et des petites particules de substance de charge, se situe entre 41 et 14. Gießharz-Suspensionen bestehend aus A 40 bis 80 eines anorganischen FĂŒllstoffs, B 60 bis 20 einer flĂŒssigen, [...] polymerisierbaren organischen [...] Vorstufe, enthaltend ein oder mehrere Monomere und gegebenenfalls ein PrĂ€polymerisat und C 0 bis 5 bezogen auf die Summe von A und B einer polymerisierbaren Organosilicium-Verbindung als Haftvermittler zwischen anorganischem FĂŒllstoff A und organischer Vorstufe B, dadurch gekennzeichnet, daß der anorganische FĂŒllstoff A ein Gemisch aus mindestens [...]zwei FĂŒllstoffteilchen-Fraktionen [...]unterschiedlicher mittlerer TeilchengrĂ¶ĂŸe ist, wobei das GrĂ¶ĂŸenverhĂ€ltnis der durchschnittlichen TeilchengrĂ¶ĂŸen der großen und der kleinen FĂŒllstoffteilchen zwischen 10 1 und 2 1 liegt und wobei das GewichtsverhĂ€ltnis der Anteile der großen und der kleinen FĂŒllstoffteilchen zwischen 4 1 und 1 4 liegt. Feuille de sĂ©curitĂ© dont au moins l'une de ses faces est revĂȘtue d'une couche comportant un liant Ă©lastomĂšre transparent ou translucide et une silice, et ayant un rendu d'impression, notamment en taille douce, [...] et une rĂ©sistance Ă  la [...] circulation Ă©levĂ©s, caractĂ©risĂ©e par le fait que ladite feuille comporte des Ă©lĂ©ments de sĂ©curitĂ© observables et que ladite couche est transparente ou translucide et qu'elle comporte - 30 Ă  50 parties en poids sec de ladite silice, ladite silice Ă©tant une silice colloĂŻdale, et- 50 Ă  70 parties en poids sec dudit liant Ă©lastomĂšre transparent ou translucide,la somme des parties de ces deux composants faisant [...]100 au total. Sicherheitsfolie, bei der mindestens eine der Seiten mit einer Schicht ĂŒberzogen ist, die ein durchsichtiges oder durchscheinendes elastomeres Bindemittel und ein Siliciumoxid umfasst, und die eine Druckansicht, insbesondere in feinem Feilenhieb, und einen hohen [...] Flusswiderstand aufweist, dadurch [...] gekennzeichnet, dass die Folie beobachtbare Sicherheitselemente umfasst, und dass die Schicht durchsichtig oder durchscheinend ist, und dass sie umfasst- 30 bis 50 Trockengewichtsanteile des Siliciumoxids, wobei das Siliciumoxid ein kolloidales Siliciumoxid ist, und- 50 bis 70 Trockengewichtsanteile des durchsichtigen oder durchscheinenden elastomeren Bindemittels, wobei die Summe der Anteile dieser beiden [...]Komponenten insgesamt 100 ausmacht. Si aujourd'hui les femmes jettent un regard critique sur [...] l'Église, on en trouvera [...] la raison dans le fait que nous sommes confrontĂ©s Ă  prĂ©sent Ă  la somme des erreurs du passĂ© qui relĂ©guaient les femmes dans des positions infĂ©rieures Ă  plus d'un Ă©gard, non seulement en Église, mais malgrĂ© tout Ă©galement en Église. Wenn heute gerade Frauen die Kirche mit kritischen Blicken betrachten, so wird man die Ursache darin begrĂŒndet sehen, daß wir gegenwĂ€rtig vor der Aufrechnung von Fehlverhalten aus frĂŒherer Zeit stehen, in der die Frauen nicht [...]nur im Raum der Kirche, [...]aber eben auch dort, in eine mehrfach untergeordnete Stellung hineingedrĂ€ngt wurden. Les nouvelles stratĂ©gies de globalitĂ© gĂ©nĂšrent une interdĂ©pendance mutuelle des Ă©conomies nationales, oĂč [...] l'intĂ©gration dans la diversitĂ© [...] fait en sorte que le tout » soit supĂ©rieur Ă  la somme des parties ; les notions [...]de responsabilitĂ© et [...]de coopĂ©ration acquiĂšrent ainsi une signification importante. Die neuen Globalisierungsstrategien schaffen eine gegenseitige AbhĂ€ngigkeit zwischen den einzelnen [...] Volkswirtschaften, wo die Integration in die [...] Vielfalt es mit sich bringt, dass das "Ganze" grĂ¶ĂŸer ist als die Summe der Teile. Il s'agit d'un motif grave notamment si le fournisseur commet une violation importante de ses obligations et s'il ne remĂ©die pas Ă  la situation [...] dans un dĂ©lai [...] raisonnable fixĂ© par le client aprĂšs rĂ©ception de la rĂ©clamation Ă©crite; ou si l'une des parties contractuelles fait l'objet d'une demande d'ouverture d'une procĂ©dure collective de liquidation des biens ou de procĂ©dure concordataire; ou si l'un des cocontractants se trouve en cessation de paiement, ou s'il est menacĂ© de l'ĂȘtre, ou s'il est en surendettement aux termes de l'article 725, paragraphe 2 du Code des obligations; ou si le cocontractant ne s'acquitte pas de son obligation de paiement des taxes et des cotisations dues au titre des assurances sociales; ou si la vente, l'exploitation de la marchandise ou de la prestation n'est pas ou n'est plus, tout ou partie, autorisĂ©e en [...]vertu de prescriptions lĂ©gales ou administratives. Ein wichtiger Grund liegt insbesondere vor, wenn der [...] Auftragnehmer eine erhebliche [...] Pflichtverletzung begeht und nicht binnen einer vom Auftraggeber gesetzten angemessenen Frist nach Zugang der schriftlichen Beanstandung Abhilfe schafft, oder - fĂŒr den jeweils anderen Vertragspartner der Antrag auf Eröffnung des eines Konkurs- oder Nachlassverfahrens gestellt wird, ZahlungsunfĂ€higkeit, drohende ZahlungsunfĂ€higkeit oder Überschuldung des Vertragspartners im Sinne von Art. 725 Abs. 2 OR vorliegt, oder wenn der Vertragspartner seiner Pflicht zur AbfĂŒhrung von Steuern oder SozialversicherungsbeitrĂ€gen nicht nachkommt, oder - der Kauf, die Verwendung der Ware oder die Leistung auf Grund gesetzlicher oder behördlicher Vorschriften ganz oder teilweise unzulĂ€ssig ist oder wird. SystĂšme pour commander l'Ă©coulement [...] de fluide Ă  travers un conduit 44 en rĂ©ponse Ă  un [...] dĂ©bit sĂ©lectionnĂ© pour fournir un Ă©coulement plus uniforme, le systĂšme comprenant un mĂ©canisme de pompage 42 agissant sur le conduit 44 pour dĂ©placer le fluide Ă  travers le conduit 44, le mĂ©canisme 42 agissant par incrĂ©ments de mouvement, chaque incrĂ©ment de mouvement ayant pour effet de faire s'Ă©couler un incrĂ©ment de volume respectif de fluide dans le conduit 44, le systĂšme Ă©tant caractĂ©risĂ© par un processeur 66 qui commande le dĂ©placement du mĂ©canisme de pompage 42 sur un certain nombre d'incrĂ©ments de mouvement pour former des groupes 80 d'incrĂ©ments de mouvement avec la somme des incrĂ©ments de volume de chaque groupe des incrĂ©ments de mouvement qui est approximativement la mĂȘme que la somme des incrĂ©ments de volume des autres groupes d'incrĂ©ments [...]de mouvement. Ein System zum Steuern des Durchflusses von [...] FlĂŒssigkeit durch einen [...] Kanal 44 als Reaktion auf eine ausgewĂ€hlte Durchflußmenge zum Bereitstellen eines einheitlicheren Durchflusses, wobei das System einen Pumpmechanismus 42 aufweist, der zum Bewegen von FlĂŒssigkeit durch den Kanal 44 auf den Kanal 44 wirkt, ferner der Mechanismus 42 in Bewegungsinkrementen wirkt, wobei jedes Bewegungsinkrement verursacht, daß ein jeweiliges FlĂŒssigkeitsvolumentinkrement in dem Kanal. 44 fließt, wobei das System gekennzeichnet ist durch einen Prozessor 66, der den Pumpmechanismus 42 zum Bewegen durch eine Anzahl von Bewegungsinkrementen ansteuert, um Gruppen 80 von Bewegungsinkrementen zu bilden, wobei die Summe der Volumeninkremente jeder Gruppe von Bewegungsinkrementen nĂ€herungsweise dieselbe wie die Summe von Volumeninkrementen [...] der anderen Gruppen von Bewegungsinkrementen ist. 2 Les principaux avantages de l'admissibilitĂ© du dĂ©pĂŽt des demandes divisionnaires rĂ©sident dans le fait qu'il permet aux demandeurs d'obtenir une protection adĂ©quate en leur permettant de surmonter des difficultĂ©s tenant l'unitĂ© de l'invention tout en conservant la date de prioritĂ© originelle pour l'ensemble du contenu inventif de la demande [...] parente; il permet aussi [...] aux demandeurs de rĂ©duire les frais initiaux de dĂ©pĂŽt; il assure aux demandeurs un maximum de flexibilitĂ©, en particulier, en ce qui concerne l'obtention d'une dĂ©livrance expĂ©ditive des revendications non controversĂ©es tout en continuant Ă  dĂ©battre des parties plus controversĂ©es de la demande; il serait aussi avantageux relativement aux licences et aux cessions que des aspects particuliers [...]d'une invention puissent [...]ĂȘtre divisĂ©es en deux demandes sĂ©parĂ©es. 2 Die Hauptvorteile des Gestattens der Einreichung von Teilanmeldungen sind, dass dies den Anmeldern gestattet, einen entsprechenden Schutz dadurch zu erlangen, dass es möglich ist, Beanstandungen bezĂŒglich der Einheitlichkeit zu ĂŒberwinden, wĂ€hrend das ursprĂŒngliche PrioritĂ€tsdatum fĂŒr den gesamten erfindungsgemĂ€ssen Inhalt der Stammanmeldung [...] erhalten wird; das macht [...] es auch fĂŒr die Anmelder möglich, anfĂ€ngliche Anmeldekosten zu sparen; es bietet den Anmeldern maximale FlexibilitĂ€t, insbesondere bezĂŒglich des Erreichens einer schnellen Erteilung von nicht strittigen AnsprĂŒchen, wĂ€hrend kontroversiellere Teile der Anmeldung fortgesetzt debattiert werden können; es ist auch in Bezug auf Lizenzierung und Übertragung ein Vorteil, dass bestimmte Aspekte einer [...]Erfindung in eigenstĂ€ndige [...]Patentanmeldungen aufgeteilt werden können. chaque R5 reprĂ©sente indĂ©pendamment un groupe monovalent choisi parmi les groupes alkyle et les groupes [...] aryle, au moins 70 % [...] des groupes R5 Ă©tant le groupe mĂ©thyle, et y est zĂ©ro ou un nombre ayant une valeur allant jusqu'Ă  1000, d un agent de rĂ©ticulation organosilicium contenant plus de deux groupes, qui vont rĂ©agir avec un hydrogĂšne liĂ© au silicium d'un polydiorganosiloxane bloquĂ© par la terminaison diorganohydrogĂ©nosiloxy selon une rĂ©action d'hydrosilation, la somme des parties en poids desdits [...]composants b + [...]c + d, lesdits polydiorganosiloxane bloquĂ© par la terminaison diorganoalcĂ©nylsiloxy, polydiorganosiloxane bloquĂ© par la terminaison diorganohydrogĂ©nosiloxy et agent de rĂ©ticulation organosilicium, reprĂ©sentant 50 Ă  35 parties en poids, et e un catalyseur d'hydrosilation en quantitĂ© suffisante pour durcir ladite composition. worin sind jedes R5 unabhĂ€ngig eine einwertige Gruppe, ausgewĂ€hlt aus Alkyl-Gruppen und [...] Aryl-Gruppen, wobei [...] mindestens 70 Prozent der R5-Gruppen Methyl sind, und y Null oder eine Zahl mit einem Wert bis zu d siliciumorganischem Vernetzungsmittel, enthaltend mehr als zwei Gruppen, die mit einem Silicium-gebundenem Wasserstoff eines Diorganohydrogensiloxy-endgeblockten Polydiorganosiloxans ĂŒber eine Hydrosilylierungsreaktion reagieren; wobei die Summe der Gewichtsteile des b [...]Diorganoalkenylsiloxy-endgeblockten [...]Polydiorganosiloxans plus des c Diorganohydrogensiloxy-endgeblockten Polydiorganosiloxans plus des d siliciumorganischen Vernetzungsmittels 50...35 Gewichtsteile betrĂ€gt; sowie e einem Hydrosilylierungs-Katalysator in einer ausreichenden Menge, um das HĂ€rten der Zusammensetzung zu bewirken. ProcĂ©dĂ© permettant de dĂ©finir une position d'un actionneur 1 d'une machine Ă  papier ou Ă  carton, la position de l'actionneur 1 Ă©tant mesurĂ©e dans le procĂ©dĂ© au moyen d'un signal de mesure 3 proportionnel Ă  la rotation d'un arbre 6 de l'actionneur 1, le signal de mesure 3 comprenant des impulsions [...] successives, dans lequel les impulsions et les [...] intervalles entre les impulsions sont divisĂ©s en parties, et la position des parties est utilisĂ©e pour dĂ©finir la position de l'actionneur 1, caractĂ©risĂ© en ce que la valeur du signal de mesure 3 est dĂ©tectĂ©e au niveau des points de comptage B1, B2 espacĂ©s les uns des autres, tout indicateur de [...]temps A entre les points de comptageB1, B2 [...]est dĂ©tectĂ©, lequel indicateur de temps A a une valeur de temps Ă  partir du moment oĂč la valeur du signal de mesure change, etla position de l'actionneur 1 Ă  dĂ©finir est une position linĂ©aire. Verfahren zum Definieren einer Position eines Aktuators 1 einer Papier- oder Pappmaschine, wobei die Position des Aktuators 1 bei dem Verfahren mittels eines Messsignals 3 gemessen wird, das proportional zu der Rotation eines Schafts 6 des Aktuators 1 ist, und wobei das Messsignal 3 aufeinanderfolgende Impulse umfasst, wobeidie Impulse und die [...] Intervalle zwischen den Impulsen in Teile aufgeteilt sind, und die Position der Teile zum Definieren der Position des Aktuators 1 verwendet werden,dadurch gekennzeichnet, dassder Wert des Messsignals 3 an voneinander beabstandeten ZĂ€hlpunkten B1, B2 erfasst wird,eine beliebige Zeitmarkierung A zwischen den ZĂ€hlpunkten B1, B2 erfasst wird, wobei die Zeitmarkierung A einen Zeitwert von dem Moment aufweist, in dem sich der Wert des Messsignals Ă€ndert, unddie zu definierende Position des Aktuators 1 eine lineare Position ist. [...] C'est le cas, tout d'abord, lorsque les documents provenant d'États membres contiennent des allĂ©gations portĂ©es contre les parties, que la Commission doit examiner, ou font partie des Ă©lĂ©ments [...]de preuve dans la procĂ©dure [...]d'enquĂȘte, de la mĂȘme façon que les documents recueillis auprĂšs de particuliers. Dies ist erstens der Fall, wenn SchriftstĂŒcke aus einem Mitgliedstaat Anschuldigungen gegen Verfahrensbeteiligte enthalten, die die Kommission prĂŒfen muss oder wenn sie - Ă€hnlich wie von privaten [...]Beteiligten erhaltene [...]SchriftstĂŒcke - Teil des Beweismaterials im Verfahren selbst sind. ProcĂ©dĂ© de rĂ©gulation automatique de la puissance d'Ă©mission dans un Ă©metteur-rĂ©cepteur appropriĂ© pour ĂȘtre utilisĂ© dans un systĂšme de tĂ©lĂ©phone Ă  accĂšs multiple par codes de rĂ©partition CDMA utilisant une diffusion de sĂ©quence directe, dans lequel un signal de point de consigne gĂ©nĂ©rĂ© pour une commande de gain automatique du rĂ©cepteur RX est utilisĂ© pour commander l'amplitude ou la puissance Po d'un [...] signal radio envoyĂ© par [...] l'Ă©metteur TX, le procĂ©dĂ© Ă©tant caractĂ©risĂ© en ce que le signal de bande de base est Ă©chantillonnĂ© pendant des pĂ©riodes d'Ă©chantillonnage Tn, Tn+1 et Tn+2 et le signal de point de consigne est dĂ©terminĂ© Ă  partir de la valeur maximale de la somme des carrĂ©s des parties rĂ©elle et imaginaire [...]I2, Q2 du signal [...]de bande de base assemblĂ© dans chaque pĂ©riode d'Ă©chantillonnage, dans lequel on fait varier la durĂ©e des pĂ©riodes d'Ă©chantillonnage en raison inverse de la vitesse de variation du niveau de puissance du signal reçu. Verfahren zur automatischen Regelung der Sendeleistung in einer Sende-/Empfangseinrichtung, die fĂŒr den Einsatz in einem CDMA-System mit Direktfolge-Verbreitung geeignet ist, wobei ein zur automatischen VerstĂ€rkerregelung des EmpfĂ€ngers RX generiertes [...] Sollwert-Signal zur Regelung der [...] Amplitude oder der Leistung Po eines vom Sender TX ausgesendeten Funksignals verwendet wird, dadurch gekennzeichnet, daß ein Basisbandsignal wĂ€hrend aufeinanderfolgender Abtastperioden Tn , Tn+1 und Tn+2 abgetastet und das Sollwert-Signal aus dem Höchstwert der Summe der zweiten Potenzen [...]der tatsĂ€chlichen und [...]imaginĂ€ren Anteile I2, Q2 des assemblierten Basisbandsignals in jeder Abtastperiode bestimmt wird, wobei die LĂ€nge der Abtastperioden umgekehrt zur Änderungsgeschwindigkeit des Leistungspegels des Empfangssignals variiert wird. NoelCelis/AFP. TempĂ©ratures suffocantes et manque de pluie : une canicule d’ampleur inĂ©dite provoque en Chine une sĂ©cheresse sur la moitiĂ© de son vaste territoire, des montagnes enneigĂ©es MalgrĂ© l’immense Ă©cart en termes de PIB par habitant, l’ampleur des disparitĂ©s rĂ©gionales observĂ©es en Inde n’est pas trĂšs diffĂ©rente de celles observĂ©es dans l’Union [europĂ©enne depuis les Ă©largissements de 2004 et de 2007 qui ont creusĂ© les diffĂ©rences socioĂ©conomiques]. La rĂ©gion affichant le PIB le plus Ă©levĂ© par habitant en Inde a un niveau sept fois supĂ©rieur Ă  celui des rĂ©gions oĂč il est le plus faible, contre un rapport de huit au sein de l’Union europĂ©enne. Les Ă©carts entre les taux de croissance rĂ©gionaux du PIB en Inde Ă©taient trĂšs proches, entre 2000 et 2004, de ceux relevĂ©s dans l’Union europĂ©enne avec une variation de 1 Ă  13% [1]. » Une indispensable redistribution
 En dĂ©pit de ces disparitĂ©s, un certain nombre de mĂ©canismes, liĂ©s Ă  la rĂ©partition des compĂ©tences ou aux transferts, maintiennent tant bien que mal un minimum de cohĂ©sion dans le sous-continent. Dans la rĂ©partition des compĂ©tences entre le gouvernement central et les vingt-huit États et les sept territoires autonomes, la politique macroĂ©conomique est gĂ©rĂ©e par le premier tandis que les États sont responsables de la santĂ© publique, la santĂ©, l’éducation, l’industrie, l’agriculture, la pĂȘche, le droit foncier. Les gouvernements locaux exercent Ă©galement certaines compĂ©tences parfois conjointement avec ces derniers pour certains pans de l’éducation, le logement, l’utilisation du territoire, la distribution d’électricité  La Constitution autorise aussi bien l’État central que les Ă©tats Ă  lever des taxes. Le gouvernement central effectue des transferts en direction de ces derniers pour les aider Ă  accomplir leur mission. Les États et les territoires autonomes reçoivent en comparaison avec les États fĂ©dĂ©raux de l’OCDE une part beaucoup plus grande des recettes fiscales totales 67% contre 27% pour la Belgique, 35% pour les États-Unis et 51% pour la Suisse. Cela s’explique en partie par le fait que les entreprises gĂ©rĂ©es par les États gĂ©nĂšrent davantage de pertes alors que les entreprises dĂ©tenues par le Centre sont plus performantes. Il ne faut pas dĂ©duire de ces chiffres que les États disposent d’une large marge de manƓuvre car cette manne est rĂ©servĂ©e en grande partie au financement de dĂ©penses telles que la sĂ©curitĂ© sociale assurĂ©e dans les autres pays par l’État central. Les enveloppes transfĂ©rĂ©es par le Centre sont dĂ©terminĂ©es par une savante combinaison de plusieurs critĂšres censĂ©s Ă  la fois garantir un caractĂšre redistributif vers les États les plus pauvres et Ă©viter de rĂ©compenser ceux qui Ă©chouent soit Ă  gĂ©nĂ©rer des revenus fiscaux, soit Ă  mettre en Ɠuvre des politiques de planification familiale. Si ces formules rĂ©duisent de moitiĂ© l’inĂ©galitĂ© dans la rĂ©partition des recettes fiscales, celle-ci reste deux fois plus importante que celle que l’on observe dans les pays de l’OCDE. RĂ©duire encore les disparitĂ©s relĂšve du casse-tĂȘte car pour atteindre le degrĂ© d’inĂ©galitĂ© du Canada, par exemple, le Centre devrait rediriger la moitiĂ© des fonds dont il dispose aprĂšs les transferts, ce qui n’inciterait pas les bĂ©nĂ©ficiaires Ă  fournir des efforts et mĂ©contenterait davantage les contributeurs
 Par ailleurs, cette fausse solution miracle ne rĂ©glerait pas des problĂšmes endĂ©miques qui ont longtemps — et c’est encore parfois le cas aujourd’hui — minĂ© l’efficacitĂ© de la politique de redistribution le taux d’intĂ©rĂȘt rĂ©dhibitoire imposĂ© aux bĂ©nĂ©ficiaires des prĂȘts, l’impossibilitĂ© pour les États d’emprunter de l’argent sur les marchĂ©s Ă  des taux moins Ă©levĂ©s que ceux chargĂ©s par le gouvernement central et un taux d’utilisation de cette manne sous-optimale en raison de l’incompĂ©tence de l’administration locale, de la corruption ou d’un manque de projets convaincants [2]. Finalement, la situation des finances publiques finit de relĂ©guer ce scĂ©nario au rang de pure utopie la crise a eu pour effet de porter le dĂ©ficit public au-delĂ  des 6% du PIB, soit le double du plafond que s’est fixĂ© le gouvernement de Manmohan Singh. 
 mise sous tension par les Ă©volutions sociodĂ©mographiques Partant des taux de fertilitĂ© actuels observĂ©s dans les diffĂ©rents États, on s’attend Ă  ce que la population indienne augmente de 620 millions d’ñmes d’ici Ă  2051. 60% seront dans le Madhya Pradesh, le Rajasthan, le Karnataka, le Mayarashtra, l’Uttar Pradesh et le Bihar. Avec des États aussi peuplĂ©s, mais aussi pauvres que ces deux derniers qui jouissent toutefois d’une grande influence politique en raison de leur taille, les demandes de transferts redistributifs seront exacerbĂ©es, ce qui ne sera pas sans crĂ©er des tensions avec les États plus prospĂšres [3]. L’observation des disparitĂ©s en matiĂšre de dynamique Ă©conomique et dĂ©mographique en ce dĂ©but de millĂ©naire confirme cette crainte. En effet, un certain nombre d’États trĂšs peuplĂ©s ont connu une faible croissance du PIB qui a plombĂ© la moyenne indienne tandis que d’autres ont au contraire fait office de moteur. Les premiers, qui constituent en quelque sorte un frein, reprĂ©sentaient 37% de la population indienne et les seconds 32%. Entre eux, se situent les États dans une position intermĂ©diaire. Le graphique positionne les vingt-deux principaux États pour lesquels la Central Statistical Organisation prĂ©sente des donnĂ©es complĂštes par rapport Ă  la moyenne indienne et en fonction de ces deux dimensions. Chaque bulle reprĂ©sente un État et son diamĂštre varie en fonction de la taille de sa population. Les États situĂ©s dans le quadrant supĂ©rieur gauche sont ceux qui tirent vers le bas le dĂ©veloppement indien et constituent une menace pour sa cohĂ©sion sociale et territoriale. À l’inverse, ceux qui se trouvent dans le quadrant infĂ©rieur droit sont ceux dont la productivitĂ© et le revenu par tĂȘte progressent le plus rapidement [4]. DisparitĂ© Ă©co-dĂ©mographique en Inde, 2001-2006 Tout l’enjeu des prochaines dĂ©cennies pour le gouvernement central consistera Ă  travailler avec les autoritĂ©s rĂ©gionales pour accĂ©lĂ©rer leur dĂ©collage et Ă©viter que le sous-continent ne plonge dans un dĂ©sĂ©quilibre qui l’enliserait dans les difficultĂ©s d’ordre politique, Ă©conomique et social. 
 et une capture des fruits de la croissance [5] Le pouvoir d’achat indien Ă©quivaut Ă  un huitiĂšme de celui d’un EuropĂ©en. Les Roumains et les Bulgares qui sont les EuropĂ©ens les plus pauvres sont deux fois plus riches que les Indiens. GrĂące Ă  son dĂ©collage rĂ©cent, l’Inde donne l’impression de rattraper progressivement son retard », mais la rĂ©alitĂ© est plus complexe, voire en contradiction avec ce sentiment. Depuis l’ouverture du pays par Deng Xiaoping en 1978, la Chine a sorti 400 millions de gens de la pauvretĂ© et le revenu par tĂȘte y a Ă©tĂ© multipliĂ© par sept. De son cĂŽtĂ©, depuis la libĂ©ralisation lancĂ©e en 1993, l’Inde ne rĂ©colte pas le mĂȘme succĂšs. Les inĂ©galitĂ©s salariales explosent. Les importants gains de productivitĂ© ne se sont pas traduits dans une progression des salaires rĂ©els de mĂȘme ampleur — loin de lĂ  ! — et la croissance a Ă©tĂ© qualifiĂ©e de jobless », non gĂ©nĂ©ratrice d’emplois. L’emploi dans le secteur organisĂ© a dĂ©cĂ©lĂ©rĂ©, voire dĂ©clinĂ©, tandis que la production Ă©tait multipliĂ©e par trois entre 1993 et 2008 en roupies et prix constants. L’emploi s’est concentrĂ© surtout dans le secteur urbain inorganisĂ© sous l’effet notamment de l’exode rural. Ce mouvement reflĂšte une prĂ©carisation croissante 35% des pauvres ont un emploi et, partant, un rapport de force de plus en plus dĂ©favorable aux travailleurs. En matiĂšre de sĂ©curitĂ© de l’emploi, la dualisation est de mise entre les centres urbains et les zones rurales dans lesquelles 75% de la main-d’Ɠuvre sont concentrĂ©s 40% des travailleurs occupent un emploi rĂ©gulier en ville contre seulement 7% Ă  la campagne. Les travailleurs des villes » sont 15% Ă  ĂȘtre couverts par un contrat de court terme, mais 35% des travailleurs des champs » le sont Ă©galement. Finalement, ils sont respectivement 45% d’indĂ©pendants au sens large et 60%. À prix constants, les salaires ont certes augmentĂ© depuis le dĂ©but des annĂ©es quatre-vingt, mais la tendance s’est inversĂ©e pour les travailleurs rĂ©guliers depuis la fin de la derniĂšre dĂ©cennie. Quant aux salaires ruraux des travailleurs prĂ©caires, ils ont progressĂ© plus lentement depuis la fin du dernier millĂ©naire dans dix des quinze plus grands États. Dans le Pendjab, la progression a mĂȘme Ă©tĂ© de plus en plus nĂ©gative. Les salaires sont les plus Ă©levĂ©s dans les entreprises publiques mines, Ă©nergie, eau et
 — de quoi faire rĂȘver dans nos contrĂ©es — santĂ© et Ă©ducation. Le salaire quotidien des travailleurs occasionnels n’atteint que la moitiĂ© de celui perçu par les travailleurs rĂ©guliers sauf dans le commerce, les hĂŽtels, restaurants et cafĂ©s et certains secteurs manufacturiers — alimentation, textile—, mais cela se justifie par le dĂ©jĂ  trĂšs faible niveau des salaires dans ces secteurs. Ces diffĂ©rences criantes s’expliquent en bonne partie par le niveau d’éducation. Ainsi, un universitaire touche cinq Ă  sept fois plus qu’un peu qualifiĂ©. L’éducation ne paie qu’à partir du secondaire. Mais, quel que soit le niveau d’éducation, les travailleurs des villes gagnent davantage que les travailleurs des champs. Et dans le chef des employeurs, ce facteur Ă©ducatif joue beaucoup moins pour leurs travailleurs ponctuels. L’Inde n’échappe pas Ă  la discrimination sociale dans la mesure oĂč les castes ne sont pas rĂ©munĂ©rĂ©es de maniĂšre Ă©galitaire. Le double dualisme — travailleurs urbains, travailleurs ruraux ; emplois permanents, emplois prĂ©caires — se retrouve de maniĂšre accentuĂ©e dans les États les plus pauvres oĂč, par ailleurs, le taux salarial est gĂ©nĂ©ralement infĂ©rieur Ă  celui des États plus dĂ©veloppĂ©s. Le fait que la population y soit moins qualifiĂ©e et Ă©duquĂ©e et la segmentation sur le marchĂ© du travail plus prononcĂ©e ne sont sans doute pas Ă©trangers Ă  cela. Le salaire moyen des travailleurs prĂ©caires dans les zones rurales n’atteint ainsi pas 20% du salaire moyen des travailleurs permanents des villes. Le pourcentage pour toute l’Inde est de 25% et le Kerala fait figure de Danemark » indien avec un taux de 63%. Étrange paradoxe, le salaire urbain des travailleurs permanents est plus Ă©levĂ© dans les États pauvres. Au coude Ă  coude avec les autres Ă©mergents C’est en 2003 que Jim O’Neill, un Ă©conomiste de la banque d’affaires Goldman Sachs, se fit connaĂźtre en forgeant un concept qui allait marquer le reste de la dĂ©cennie les BRIC. Il s’agit en rĂ©alitĂ© de l’acronyme du nom des quatre puissances réémergentes le BrĂ©sil, la Russie, l’Inde et la Chine. À eux quatre, ils concentrent 40% de la population et 25% du PIB mondiaux. Partant de projections Ă  long terme, Jim O’Neill Ă©tablissait que, d’ici 2050, la hiĂ©rarchie des grandes puissances serait Ă  ce point bouleversĂ©e qu’à l’exception des États-Unis et du Japon, les autres pays industrialisĂ©s qui font partie de l’Union europĂ©enne seraient Ă©jectĂ©s hors du top-6 par les fameux BRIC. Le PIB chinois dĂ©passerait mĂȘme le PIB cumulĂ© des trois poids lourds europĂ©ens qui reprĂ©sentent 70% de la zone euro Ă  la fin de la prochaine dĂ©cennie et l’Inde l’imiterait vers 2030-2035. De quoi Ă©branler fortement les EuropĂ©ens qui se pensent inĂ©vitables dans les grands dossiers mondiaux ou leur donner un coup de fouet. Notons au passage qu’il faudrait au moins attendre la seconde moitiĂ© du siĂšcle avant que ne s’amorce un dĂ©but de convergence du pouvoir d’achat
 Pourtant, les BRIC prĂ©sentent des diffĂ©rences Ă©conomiques structurelles telles qu’il est impossible de considĂ©rer ces pays comme un bloc homogĂšne le BrĂ©sil est le grenier du monde, la Russie est tributaire de ses matiĂšres premiĂšres gaz, pĂ©trole en premier lieu, la Chine a nouĂ© son destin au dynamisme Ă©conomique de ses partenaires commerciaux et est considĂ©rĂ©e comme l’atelier du monde, l’Inde est le prestataire de services du monde et est davantage tournĂ©e vers la demande intĂ©rieure. Le degrĂ© de dĂ©veloppement des relations Ă©conomiques entre les quatre pays varie, mais une chose est certaine le commerce bilatĂ©ral est en pleine croissance du moins jusqu’à la crise Ă©conomique, mais aucune donnĂ©e ne peut actuellement attester d’un Ă©ventuel renversement de tendance. Les diffĂ©rences se manifestent Ă©galement dans leur prĂ©sence dans les grandes institutions internationales. Seule la Russie a le droit de siĂ©ger au G8, mais tous participent au G20 qui a connu une impulsion nouvelle avec les sommets de Washington 15 novembre, de Londres 2 avril et de Pittsburgh 24‑25 septembre qui rassemblent les vingt plus grandes puissances Ă©conomiques mondiales afin de rĂ©former l’architecture financiĂšre mondiale. Des tensions Ă©maillent Ă©galement les relations entre les quatre grands Russie et Chine sont en concurrence pour s’imposer comme partenaire privilĂ©giĂ© des Occidentaux bien que les deux pays mĂšnent la fronde contre l’hĂ©gĂ©monie du dollar comme monnaie de rĂ©serve, Inde et Chine n’ont toujours pas rĂ©solu certains diffĂ©rends dans la fixation de leurs frontiĂšres. A contrario, Inde et BrĂ©sil ont Ă©tĂ© historiquement les leaders du mouvement des non-alignĂ©s. MalgrĂ© toutes ces diffĂ©rences, les BRIC ont tenu leur premier sommet officiel au lendemain de l’Organisation de coopĂ©ration de Shanghai. Le talon d’Achille de l’Inde pourrait devenir sa force lui permettant de prendre la tĂȘte de la bande si elle parvient Ă  allier croissance dĂ©mographique et croissance Ă©conomique durable, alors le dynamisme de sa population s’avĂ©rera un atout imparable. Celle-ci sera synonyme d’une taille de marchĂ© croissante qu’alimentera une forte demande intĂ©rieure et par consĂ©quent, cela attirera les investissements directs Ă©trangers et multipliera les joint-ventures souvent Ă  l’origine du transfert de technologies. Mais aussi, comme sa main-d’Ɠuvre sera moins vieille que celle des autres pays, sa jeune force de travail sera source de compĂ©titivitĂ©. Conclusions Peu avant le soixante-troisiĂšme anniversaire de l’Inde en aoĂ»t 2009, Manmohan Singh s’est engagĂ© au nom de son gouvernement Ă  mettre tout en Ɠuvre pour retourner Ă  un rythme de croissance de 9% par an. Maintenir ce taux contrebalancera les rapides Ă©volutions dĂ©mographiques, attĂ©nuera les tensions entre États riches et pauvres, et permettra de mener une politique de redistribution efficace et de fournir un emploi aux dix millions de jeunes qui arrivent chaque annĂ©e sur le marchĂ© du travail. Mais, Singh devra Ă©galement s’attaquer Ă  des problĂšmes plus fondamentaux. Selon le classement des pays effectuĂ©s par le World Economic Forum, l’Inde qui se trouve Ă  la quarante-neuviĂšme place sur cent trente-trois ne parvient pas Ă  dĂ©coller tandis que la Chine est passĂ©e de la trente-quatriĂšme place il y a deux ans Ă  la vingt-neuviĂšme place. Si les scores enregistrĂ©s en matiĂšre d’environnement entrepreneurial et de marchĂ©s financiers sont plutĂŽt honorables, ils rĂ©vĂšlent quelles ont Ă©tĂ© les prioritĂ©s des derniĂšres annĂ©es. À l’avenir, il faudra renforcer les infrastructures jugĂ©es dĂ©faillantes, l’administration inefficace, lutter contre le flĂ©au de la corruption et prĂȘter l’attention qu’ils mĂ©ritent Ă  la santĂ© et Ă  l’enseignement fondamental pour lesquels l’Inde se trouve en centiĂšme position. Si le gouvernement a pris des engagements allant dans la bonne direction, certaines intentions en apparence louables ne font que susciter un malaise. Le gouvernement veut Ă©radiquer les bidonvilles en cinq ans en concrĂ©tisant un plan de construction de soixante-deux millions de maisons. Bien. Mais, l’objectif ultime est de revendre les terrains ainsi rĂ©cupĂ©rĂ©s au secteur privĂ© et les observateurs estiment que le plan quinquennal manquera sa cible [6]. Pour lutter contre la pauvretĂ©, l’Inde devrait imiter la Chine qui a l’ambition de complĂ©ter son plan de relance par un vaste projet de mise en place d’un systĂšme de protection sociale. Une vraie rĂ©volution. Les pouvoirs publics doivent aussi veiller Ă  mettre de l’ordre dans les secteurs d’activitĂ© largement dĂ©sorganisĂ©s et oĂč la loi de la jungle fait figure de norme sociale. On ne peut s’empĂȘcher de conclure sans Ă©voquer un aspect particulier de l’Inde sur la scĂšne internationale. La posture de l’Inde dans les nĂ©gociations sur les accords environnementaux qui prendront le relais du protocole de Kyoto en dira Ă©galement long sur la volontĂ© du pays de prendre sa part de responsabilitĂ© dans la conduite du monde. Aujourd’hui, l’Inde mĂšne la fronde contre l’intĂ©gration des pays du Sud dans l’accord post-Kyoto car elle considĂšre que le respect d’obligations en matiĂšre d’émissions de gaz Ă  effet de serre entraverait son dĂ©veloppement. Certes, on ne peut leur reprocher de croĂźtre et d’élever leur niveau de vie, mais d’autre part, vu la taille du pays 18% de la population mondiale en 2050, fermer les yeux sur la question climatique mĂšnerait l’humanitĂ© tout entiĂšre dans une impasse. Ce pays, qui a pourtant Ă©tĂ© tĂ©moin et victime de la catastrophe de Bophal il y a vingt-cinq ans, est, une fois n’est pas coutume, au sommet d’un classement international celui qui rĂ©pertorie les sites les plus dangereux car polluĂ©s huit villes indiennes se trouvent dans le top 25 ! Cela est rĂ©vĂ©lateur de l’important travail de conscientisation de masse » auquel les Indiens ne pourront se soustraire et les pays les plus riches et en premier lieu l’Union europĂ©enne devront les y aider en leur proposant des alternatives attrayantes le principe de dĂ©veloppement durable associant croissance Ă©conomique, progrĂšs social et sauvegarde de l’environnement et en acceptant de leur transfĂ©rer des technologies qui les mettraient sur la voie de la transition vers une Ă©conomie faible en carbone, le dĂ©fi de la communautĂ© internationale pour ce XXIe siĂšcle.
Detrùs nombreux exemples de phrases traduites contenant "le tout est plus important que la somme des parties" – Dictionnaire anglais-français et
Un des intuitions les plus courantes associÂŽees `a la dÂŽefinition de l’®emergence est que le tout peut ˆetre supÂŽerieur `a la somme de ses parties. Un grand nombre de travaux sur l’®emergence ont cherchÂŽe `a donner un sens plus prÂŽecis `a cette intuition. Searle Searle [Sea92, page 111] diffÂŽerencie deux niveaux d’®emergence. Ces deux niveaux sont principalement distinguÂŽes par les termes de composition10 et d’interaction “Suppose we have a system, S, made up of elements a,b,c . . . For example, S might be a stone and the elements might be mo-lecules. In general, there will be features of S that are not, or not necessarily, features of a,b,c . . . [...] Let us call such features system features. [...] Some system features can be deduced or figured out or calculated from the features of a,b,c . . . just the way these are composed and arranged [...] But some other system features cannot be figured out just from the composition of the elements and environmental relations ; they have to be explained in terms of the causal interactions among the elements. Let’s call thesecausally emergent system features. [...] On these definitions, consciousness is a causally emergent property of systems. [...] 10 le sens de composition correspond au lien entre un syst`eme et ses composants, mais pas au sens de la composÂŽee de deux fonctions This conception of causal emergence, call itemergent1, has to be distinguished from a much more adventurous conception, call it emergent 2. A feature is emergent 2 iff F is emergent 1 and F has causal powers that cannot be explained by the causal interactions of a,b,c . . . ” Searle distingue 1. Une caractÂŽeristique est dite “du syst`eme” si elle ne caractÂŽerise aucun ÂŽelÂŽement isolÂŽe du syst`eme. 2. Une caractÂŽeristique du syst`eme est ÂŽemergente 1 si sa rÂŽeduction nÂŽecessite de prendre en compte les interactions et pas seulement les compositions. 3. Une caractÂŽeristique du syst`eme est ÂŽemergente 2 si elle est ÂŽemergente 1 et qu’elle n’est pas non plus rÂŽeductible en tenant compte des inter-actions entre les parties. Corning Corning [Cor02, page 9] propose de dÂŽefinir l’®emergence `a partir de la notion desynergie. Il s’agit du cas o`u “the combined cooperative effects that are produced by two or more particles, elements, parts or organisms – effects that are not otherwise attainable” On peut alors dire que le tout estdiffÂŽerent de la somme des parties sans lui ˆetresupÂŽerieur. On retrouve l’idÂŽee d’interactions entre les parties. L’®emergence est alors considÂŽerÂŽee comme le sous-ensemble des effets sy-nergiques qui montre une nouveautÂŽe qualitative. Il dÂŽecrit cette situation comme celle o`u les parties s’adaptent pour constituer un tout, fait de parties diffÂŽerentes. L’article concernant “synergy” dans le “New Oxford American Dictio-nary” [McK05] donne la dÂŽefinition suivante “the interaction or cooperation of two or more organizations, substances, or other agents to produce a combined effect greater than the sum of their separate effects” Un exemple donnÂŽe par Corning est celui d’une voiture, constituÂŽee de toutes ses pi`eces. SÂŽeparÂŽees, elles ne font rien, une fois assemblÂŽees elles donnent lieu `a une synergie, c’est `a dire un vÂŽehicule roulant. Cet exemple sert `a montrer que cette organisation n’a pas `a ˆetre auto-organisation pour Voyelles Dans le cadre de la visionVoyelles des syst`emes multi-agent [Dem95], le syst`eme est dÂŽecomposÂŽe en 4 composantes Agents, Environnement, Inter-actions et Organisations. Dans la description habituelle de ce mod`ele, trois principes sont construits sur ces composantes. SM A=A+E+I+O SM A=A Le dernier principe dÂŽecrit le rÂŽesultat du syst`eme en dÂŽefinissant l’®emergence comme un ÂŽelÂŽement rendant cette description non linÂŽeaire11. FSM A =FA +FE +FI +FO +emergence Il s’agit ici de l’affirmation de la possibilitÂŽe d’une supÂŽerioritÂŽe de la fonc-tion du tout sur les foncfonc-tions des diffÂŽerentes entitÂŽes le composant. Toutefois, il ne s’agit que d’une description de haut niveau des syst`emes multi-agent qui ne garantit pas qu’un mod`ele correspondant `a la vue en Voyelles puisse exhiber cette propriÂŽetÂŽe. AMAS/ADELFE Une autre proposition que nous classons dans cette partie est celle de la mÂŽethodologie ADELFE. Cette mÂŽethodologie a pour objectif d’aborder le dÂŽeveloppement de SMA `a fonctionnalitÂŽe ÂŽemergente. Le postulat sur lequel se fondent la thÂŽeorie et la mÂŽethodologie est qu’un syst`eme fonctionnellement adÂŽequat est un syst`eme dans lequel les situations de non coopÂŽeration sont ÂŽevitÂŽees. Le coeur de la mÂŽethodologie est l’identification des situations non coopÂŽeratives. A partir de la description des agents et de leurs interactions, des classes de situations non coopÂŽeratives sont identifiÂŽees comme les situa-tions gÂŽenÂŽeriques identifiÂŽees dans [Cam98] auxquelles peuvent s’ajouter des situations spÂŽecifiques `a l’application. A chacune de ces classes est associÂŽe un traitement permettant de restaurer la situation coopÂŽerative. Cette situation correspond `a un avantage collectif car la base de la mÂŽethodologie est qu’un syst`eme coopÂŽeratif est supÂŽerieur `a un syst`eme qui ne l’est pas. Cette idÂŽee est dÂŽeclinÂŽee dans de nombreuses applications sur lesquelles les notions de situations non coopÂŽeratives sont illustrÂŽees. 11 Formalisation de Kubik Kubik [Kub03] a proposÂŽe une approche formelle de cette idÂŽee de supÂŽerioritÂŽe du collectif sur les individualitÂŽes. Cette approche est fondÂŽee sur la modÂŽelisation des agents sous la forme d’ensemble de r`egles formant une grammaire de tableaux isomÂŽetriques [DFP95, FF96]12. L’approche consiste en trois ÂŽetapes 1. Les agents sont dÂŽecrits `a l’aide de r`egles de grammaire. 2. Deux syst`emes sont dÂŽefinis dont l’un correspond au tout et l’autre `a la somme des parties. 3. Ces deux syst`emes engendrent deux langages. Le cas d’®emergence est celui o`u le langage du tout inclut strictement celui de la somme des parties. Les langages engendrÂŽes peuvent ˆetre vus comme les mondes accessibles par le syst`eme. Nous dÂŽetaillons l’approche adoptÂŽee. DÂŽefinitions Soit V = VT âˆȘVN un alphabet constituÂŽe de terminaux et non-terminaux. Une grammaire formelle est dÂŽefinie comme un quadruplet G= VN, VT, S, P avec S l’axiome le non-terminal initial et P l’ensemble des productions. Une production dÂŽecrit comment rÂŽeÂŽecrire un non-terminal avec une ÂŽeventuelle condition de contexte. Kubik dÂŽefinitun syst`eme de grammaire coopÂŽeratif G= VN, VT, S, P1, . . . , Pn avec les productionsPi qui dÂŽefinissent l’agent i. Contrairement aux grammaires formelles habituelles, les r`egles de rÂŽeÂŽecriture ne modifient pas une chaˆıne de symboles mais un tableau `a deux dimensions. Une propriÂŽetÂŽe d’isomÂŽetrie est requise pour les r`egles afin d’®eviter le probl`eme de dÂŽecider comment ÂŽetendre le tableau. Nous donnons un exemple pour clarifier ce point. ConsidÂŽerons la r`egle de rÂŽeÂŽecriture suivante X X X X X X − {z } α → − − − {z } ÎČ 12 On peut maintenant rÂŽeÂŽecrirex en y X X X X X X X X X X X X − X X {z } x ⇒ −X X X −X X X − X X {z } y L’hypoth`ese d’isomÂŽetrie sur les r`egles permet d’®eviter le cas suivant qui pose un probl`eme X X X − {z } α → − − − {z } ÎČ Cette r`egle nÂŽecessite l’ajout de trois positions et un changement de la taille du tableau. De plus, il y a un choix `a faire entre les deux dÂŽerivations sui-vantes X X X X X X X X X X X X − X X {z } x ⇒ X X X − X X X − X X X − X X {z } y OU X X X X X X − X X X − X X − {z } yâ€Č A partir d’une grammaire et d’une configuration initiale S, Kubik dÂŽefinit – LSM A comme l’ensemble des configurations accessibles par appli-cations de productions contenues dansSiPi surS – Lsomme comme lasuperimposition denensemblesLi o`u chaqueLi est l’ensemble des configurations accessibles par applications de produc-tions dansPi surS Nous renvoyons le lecteur au travail original [Kub01] s’il est intÂŽeressÂŽe par la dÂŽefinition de l’opÂŽerateur de superimposition. Alors la propriÂŽetÂŽe d’®emergence est vraie quand ∃w∈LSM A, w /∈Lsomme =superimpositioniLi Probl`emes posÂŽes Le premier probl`eme que pose cette approche est celui de l’expression des syst`emes l’utilisation de r`egles de grammaires n’est pas forcÂŽement la mÂŽethode de description d’agents la plus aisÂŽee mais surtout il est difficile de savoir ce qui incarne un agent dans une configuration un agent est un ensemble de productions. Le second probl`eme est celui de la dÂŽecidabilitÂŽe pour dire d’une configu-ration qu’elle ÂŽemerge, il faut pouvoir engendrerLSM A mais aussi montrer de tester l’appartenance du mot `a la superimposition de diffÂŽerents langages qui n’est pas traitÂŽee par Kubik. Finalement, nous donnons ici une lecture critique mais qui nous semble invalider du moins partiellement les exemples de populations homog`enes utilisÂŽes par Kubik. Pour une population homog`ene, tous les agents par-tagent le mˆeme ensemble de r`egles ∀iPi = P = SiPi. On a alors ∀iLi =LM AS. Par ailleurs, superimpositionA, A =A ce qui implique que superimpositioniLi = LM AS. Finalement, LM AS = Lsomme et l’emergence n’a pas lieu dans le syst`eme. Kubik fournit une tentative de formalisation de l’®emergence intÂŽeressante qui repose essentiellement sur la commutation entre deux opÂŽerations for-mer le syst`eme avec ses composants composition et mettre ce syst`eme en marche exÂŽecution. En rÂŽesumÂŽe, l’®emergence de Kubik correspond au cas o`u des ÂŽetats de monde ne sont accessibles qu’`a travers l’interaction de plusieurs agents. En commutant les opÂŽerations de composition et d’exÂŽecution, son travail aboutit ` a une forme de non linÂŽearitÂŽe qui lui permet de dÂŽefinir des ÂŽetats comme ÂŽemergents. Conclusion et Position SMA L’ensemble des travaux qui constituent cet axe met l’accent sur la possibilitÂŽe d’un gain apportÂŽe par l’interaction dans le syst`eme. Les tra-vaux de Kubik peuvent certainement ˆetre envisagÂŽes comme une distinc-tion entre un syst`eme parall`ele o`u les diffÂŽerents processus ne s’influencent pas et un syst`eme concurrent o`u les interactions servent `a atteindre l’ob-jectif. L’approche d’ADELFE consiste `a concentrer l’effort de conception sur les situations non coopÂŽeratives qui correspondent `a des interactions dÂŽefaillantes ; aussi on peut voir cette proposition comme une distinction entre un syst`eme avec coopÂŽeration qui pourrait ˆetre comparÂŽe avec un syst`eme sans coopÂŽeration. Dans un mˆeme ordre d’idÂŽee, Searle dÂŽefinit diffÂŽerentes ÂŽemergences selon le degrÂŽe de collectivitÂŽe entre composition et interaction. Le probl`eme central semble ˆetre le suivant les approches informelles permettent de donner un principe de fonctionnement de l’®emergence sans permettre directement de distinguer l’®emergence et servent plus `a orienter le processus de conception du syst`eme ; `a l’inverse les tentatives d’approches formelles semblent tr`es restrictives par le mod`ele d’agents qu’elles imposent. Dans un mod`ele multi-agent, cette approche correspond `a l’importance du collectif, au multi de multi-agent. Disonsle d’emblĂ©e : mĂȘme si vous comptez parmi les amateurs d’Orson Welles, vous n’aurez pas autant de plaisir Ă  revoir Citizen Kane qu’à voir Citoyen K.En 60 minutes, la piĂšce de la compagnie La TrĂąlĂ©e – qui nous avait prĂ©cĂ©demment offert le dĂ©licieux Rashƍmon – rĂ©sume plus qu’efficacement le film de 1941. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la mise en L’urgence sanitaire nous fait rĂ©flĂ©chir profondĂ©ment Ă  l’importance des relations. La mise en rĂ©seau des connaissances et des expĂ©riences des autres est la base essentielle pour crĂ©er de la qualitĂ© et donner des rĂ©ponses aux clients et aux professionnels. En Ă©largissant les horizons, en abandonnant les prĂ©jugĂ©s – sans oublier une touche d’optimisme – nous comprenons qu’il n’y a pas de crise mais une une entreprise, la mise en rĂ©seau signifie savoir crĂ©er et gĂ©rer un rĂ©seau de relations fonctionnel aux besoins et demandes des clients. Lorsque le rĂ©seau est solide et que les relations sont conscientes et empreintes de confiance mutuelle, cela signifie que l’entreprise est bien structurĂ©e, flexible et capable de lire le milieu environnant, sachant vivre son propre valorisation de son capital relationnel devient donc un instrument d’innovation. Elle se caractĂ©rise par la volontĂ© d’acquĂ©rir une connaissance de l’environnement extĂ©rieur afin de maintenir en bonne santĂ© le propre ensemble de relations de l’entreprise avec le talent, on gagne des matchs, mais avec le travail d’équipe et l’intelligence, on gagne des championnats ». MĂȘme en sortant de la mĂ©taphore sportive, la capacitĂ© de coopĂ©rer, d’unir ses forces, en pratique de se mettre en rĂ©seau – acquiert une valeur, surtout dans un contexte comme celui dans lequel nous sommes depuis des parties prenantes – un rĂ©seau d’alliances Ă  long terme basĂ© sur la confiance avec les fournisseurs, les clients, les financiers, les employĂ©s, mais aussi les groupes d’intĂ©rĂȘt – est un grand avantage difficile Ă  imiter pour un concurrent. Un rĂ©seau conçu de cette maniĂšre assure la flexibilitĂ©, mais il constitue en mĂȘme temps un solide point de rĂ©fĂ©rence pour la formation et l’apprentissage dans des domaines diffĂ©rents mais liĂ©s
 et il permet Ă©galement de se tenir au courant des Ă©volutions technologiques dans les diffĂ©rents rĂ©seau est Ă©galement la capacitĂ© de crĂ©er un rĂ©seau de relations professionnelles qui se maintiennent dans le temps grĂące auquel vous pouvez Ă©changer des idĂ©es, des conseils, des informations et des et la connaissance sont donc dans un cercle toujours soutenu la recherche inspirĂ©e par l’étude de la façon dont le consommateur vit et rĂȘve rĂ©ellement l’expĂ©rience de la BeautĂ© et du Bien-ĂȘtre et je suis convaincu que pour crĂ©er des solutions cosmĂ©tiques innovantes et satisfaisantes, l’exploration et l’échange mutuel sont est Ă©galement bon de regarder au-delĂ  des pratiques commerciales traditionnelles pour renforcer le rĂŽle et la responsabilitĂ© de la BeautĂ© dans la sociĂ©tĂ© contemporaine, ce qui est une vĂ©ritable opportunitĂ© pour ceux qui veulent changer de perspective et cesser d’attendre un passĂ© qui ne reviendra pourquoi je suis favorable au rĂ©seau d’entreprises en tant que ressource primaire pour le dĂ©veloppement intelligent. Et pour le maintenir, nous avons besoin d’un regard qui puisse regarder tout », Ă  Beauty tout court, pour en tracer les lignes directrices et se rapprocher de son concept le plus pur, son la chance de pouvoir compter sur un groupe de partenaires qui partagent les mĂȘmes valeurs et idĂ©aux que moi. C’est avec une vision pionniĂšre que nous sommes capables de dĂ©velopper des projets responsables et avancĂ©s dans le monde de la BeautĂ©. Les projets que nous rĂ©alisons en Ă©quipe sont le chemin sur lequel les intuitions et les connaissances de nos collaborateurs s’épanouissent, tous ensemble dans la mĂȘme direction. Et Ă  chaque demande du marchĂ©, nous avons une solution immĂ©diate et globale avec une gamme de propositions allant des produits certifiĂ©s Halal, Vegan, Bio aux complĂ©ments alimentaires, aux cosmĂ©tiques pour enfants, aux animaux de compagnie et au monde du spa 
Toutes nos actions sont orientĂ©es vers la recherche anthropologique et relationnelle, grĂące Ă  laquelle nous pouvons identifier les entreprises capables de rĂ©pondre avec des formulations de informĂ© des prochains articles et initiatives nMMIUm.
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  • le tout est plus que la somme des parties